Marché de location en Algérie: Les prix sont amenés à augmenter « à petits pas »

Marché de location en Algérie: Les prix sont amenés à augmenter « à petits pas »

Le fondateur du site spécialisé en immobilier et logement Lkeria.com, Lotfi Ramdani, dans un communiqué de presse daté du 17 janvier,a dressé un bilan du marché algérien de la location. D’après lui, et après six mois de stabilité, les prix de location sont amenés à augmenter « à petits pas ». La stagnation qui n’était que passagère, était « due principalement à l’obligation de passer par la banque pour les transactions immobilières de plus de 5 millions de dinars » a-t-il indiqué.

En ce qui concerne les prix de location d’appartements de 50 à 80 m2, à Alger et quelques villes algériennes, Lotfi Ramdani, a mentionné qu’ils ont connu une certaine baisse au début de 2015. Tandis qu’en  juin et juillet de la même année, le loyer avait connu une hausse, justifiée par la forte demande à « la veille de la rentrée scolaire ».



Le spécialiste de l’immobilier DZ est revenu également, tout au long du communiqué, sur l’évolution du marché de location au niveau des communes de la wilaya d’Alger, et certaines wilayas du pays. Entre autres, il a pris l’exemple de la commune de Hydra,  qui « a enregistré une hausse significative entre 2011 et 2013, dépassant ainsi le seuil des 100.000 DA en moyenne, et une tendance à la baisse à partir de 2015 (90.000 DA) ».  Par contre aux communes d’Alger centre, Kouba et Bab Ezouar,ont eu une autre évolution, même si Lotfi Ramdani n’a pas donné de chiffres,  » les loyers se sont stabilisés en 2011, 2012 et 2013 pour enregistrer une légère hausse en 2014 et 2015″.

Même cas pour les autres wilayas, à «  Constantine et Bejaia, les loyers ont enregistré une hausse exceptionnelle en 2012 par rapport à 2011, passant de 18.000 DA à prés de 40.000 DA avant de revenir en 2013 sous la barre de 30.000 DA ».

Le responsable du site Lkeria.com a signalé également que la demande de location pour l’année 2016 « est de l’ordre de 400 000 demandes pour 100 000 logements social livrés par an, soit un déficit de 300 000 demandes/an ». Tout en précisant que le marché algérien « compte dans les 2,5 millions de biens et environ 2 millions de biens immobiliers vacants ». Une offre et  une demande impactées par « le programme public, AADL en particulier (…) vu que la livraison des logements se fera progressivement (moins de 20 000 logements en 2016), mais contribuera  durant l’année 2016 au maintien des prix », a-t-il souligné.