Marché Automobile : Le problème du blocage a été réglé, annonce Mohamed Baïri

Marché Automobile : Le problème du blocage a été réglé, annonce Mohamed Baïri

Bairi2.jpgPremier président de l’ l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A) et actuel vice-président du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), Mohamed Baïri confirme, dans une interview à AlgeriePatriotique le règlement du problème de blocage des importations des véhicules.

Abordant différents sujets concernant l’industrie en Algérie, le vice-président du FCE s’est longuement attardé sur le monde de l’automobile qu’il connaît parfaitement pour avoir été, et est toujours, un acteur majeur du secteur.

Le premier point abordé fut celui de la levée du blocage de l’importation qui perdure depuis plusieurs mois, Baïri annonçant que « tout est rentré dans l’ordre après une période d’incompréhensions et de flottement pour s’adapter au nouveau cahier des charges. Nous avons demandé un numéro pour l’attribution provisoire. Une fois le prototype réceptionné, on obtiendra un numéro d’homologation définitive et à ce moment-là, nous importerons le plus normalement du monde ». Toujours dans le cadre de l’importation des véhicules et tout en estimant que la « mise en place de la licence d’importation est une bonne initiative », Mohamed Baïri a tenu à préciser que le chiffre de 400.000 unités/an est élevé d’autant plus que « les statistiques nous donnent une baisse des ventes entre 17% et 18% au moment ou la baisse des importations est plus importante, ce qui signifie que nous importions plus que nous vendions et qu’il ne faut pas importer des produits que nous n’allons pas utiliser et stocker. Je précise également que ce chiffre à été rectifié par l’ancien Ministre du Commerce et qu’il devrait être de moindre importance, mais ‘j’avoue que je n’ai aucune information là-dessus ».

Le marché de l’occasion

Le marché de l’occasion n’a pas été oublié lors de cet entretien d’algeriepatriotique.com, un secteur qui brasse des dizaines de millions de dinars par an mais qui continue à se développer en dehors de tout cadre juridique. Un secteur dont le dossier est en « cours de traitement par l’AC2A » déclare Baïri avant d’ajouter ‘qu’une demande a été formulée dans le cadre de la reprise du marché de l’occasion mais le gros souci réside dans la TVA car le particulier achète son véhicule en TTC et quand vous le rachetez, vous payez pratiquement le net en TTC. Seulement, une fois que ce véhicule est mis en vente suite à un contrôle ou à une mise en conformité, il y a une plus-value qui s’ajoute. Nous avons souhaité payer la TVA uniquement sur la plus-value et non pas sur l’ensemble du véhicule, du moment qu’elle a déjà été payée initialement par le client. Nous attendons toujours une réponse par rapport à cela. »