Avec la fin des opérations de versement des rappels liés au aux régimes indemnitaires et statuts particuliers (de la Fonction publique), quelles répercussions sur le marché algérien de l’automobile au second semestre ?
Avec une évolution de plus de 40%, le marché automobile algérien ne cesse d’affoler les compteurs depuis la « mini-crise » de 2009 et la suppression du crédit à la consommation.
Les augmentations de salaires avec effet rétroactif auront néanmoins permis au marché de rebondir de plus belle pour se atteindre les alentours des 400.000 ventes/an. Un seuil qui paraissait facile à dépasser avec un premier semestre des plus « explosifs » mais dont la continuité pourrait être moins rose dans les mois à venir.
En effet, la fin des opérations de versements des rappels et la décision notifiée par le Ministère des Finances de geler l’ouverture de nouveaux postes budgétaires pour des recrutements risque d’impacter les commandes. La restriction dans les dépenses budgétaires de fonctionnement le sera tout autant avec des marchés flottes qui iront « mourir » au fond des tiroirs.
La baisse du prix de pétrole qui s’annonce, pourra grandement influencer la Loi de Finance Complémentaire qui viendrait limiter les dépenses liés à l’importation, automobiles y compris, activité dépassant les 4 milliards USD d’importation. Le ministre Djoudi estime qu’il « est nécessaire de mener une gestion prudente qui consiste à anticiper des phénomènes susceptibles de gêner nos équilibres internes et externes ».