Le secteur agricole a, trop longtemps, été le parent pauvre de tous les programmes de développement. Les conséquences commencent à se faire sentir, avec deux phénomènes nés de cette situation.
Ainsi, l’Algérie perd annuellement une superficie agricole utile (SAU) de 300 000 ha. Ajoutez-y la jeune génération qui rechigne à travailler les surfaces restantes et c’est la sécurité alimentaire du pays qui se voit ainsi gravement mise à mal.
Chute des prix du pétrole oblige, il n’est d’autre choix que de se réengager dans ce secteur vital en y injectant les moyens à la mesure de l’hémorragie subie par ce segment des plus stratégiques.
D’autant qu’une règle sans équivoque est là pour nous le faire rappeler : aucun développement ne peut être envisageable sans assurer sa sécurité alimentaire.
L. S.