Des candidats au bac, au niveau de quatre établissements dans la wilaya d’Oran, ont failli créer un précédent en menaçant de boycotter, hier matin, les épreuves de philosophie. Et sans l’intervention des chefs de centre, qui ont tout fait pour calmer les esprits, la situation aurait pu tourner à l’émeute, notamment au lycée Ibn Badis, où des candidats ont manifesté bruyamment.
Le mouvement a touché principalement quatre centres, deux établissements à Oran, Ben Badis et Ben Othmane, un dans la commune de Bethioua et un autre à Aïn El Turck, où les candidats ont refusé de composer dans l’épreuve de philosophie.
La raison, selon les élèves, «les trois sujets proposés ne figuraient pas dans le seuil du programme retenu pour le bac 2013». N’acceptant pas les compromis, les chefs de centre ont tout de même calmé les candidats qui ont enfin rejoint les salles d’examen.
En effet, tiennent à faire remarquer des enseignants au niveau des centres concernés, «les élèves risquaient d’être éliminés d’office car les règles sont claires. Un zéro obtenu dans une épreuve est une note éliminatoire». Selon des indiscrétions, «les candidats ont été manipulés par les réseaux sociaux, en l’occurrence Facebook, où des enseignants, peut-être mal intentionnés, ont misé sur cinq sujets qu’ils avaient proposés.
Ces sujets n’ont finalement pas été donnés à l’épreuve le lendemain, ce qui a créé une panique chez les candidats au niveau de ces quatre centres d’examen». Enfin, la raison a pris le dessus grâce au dialogue engagé, ce qui a pu éviter aux innocents candidats un échec cuisant qui compromettait tout leur avenir.
F. Ben
