Le mouvement «Barakat» dénonce ce qu’il appelle «l’irresponsabilité et le laxisme» de l’Etat face au «crime abject» qui touche notre économie, notre écologie, et «l’ignorance» des revendications citoyennes criées haut et fort par nos concitoyens à In Salah.
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui mardi, le mouvement souligne la «passivité insoutenable» du régime et le «silence consternant et complice du pouvoir qui tient en otage tout un pays sous le joug des décisions irréfléchies et hasardeuses».
Pour Barakat, l’exploitation du gaz de schiste «est une autre forme de mépris affiché clairement par le pouvoir pour notre pays, pour notre peuple, et constitue un dérapage intolérable et un abus flagrant de pouvoir qui se fait au détriment de nos richesses, de notre terre et qui compromet gravement l’avenir de nos enfants».
Pour lui, la décision de son exploitation est dictée par des «lobbys internationaux, qui ont pour unique objectif l’exploitation outrancière des richesses nationales, au détriment de notre souveraineté et de la volonté populaire».
C’est pourquoi le Mouvement Barakat se déclare «solidaire de nos concitoyens à In Salah», et invite tous les Algériens soucieux de l’avenir de leur pays «à faire barrage à ces méthodes avilissantes d’exploitation dignes des pratiques coloniales».
Non au gaz de schiste
Aussi, Barakat dénonce la «fuite en avant de ce système, son abjecte instrumentalisation de la justice pour des objectifs mesquins et son deux poids deux mesures dans la gestion des affaires judiciaires».
Le mouvement cite notamment les mesures prises contre les journaliste Abdelhai Abdessamiaa et Kamel Daoud, le militant et moudjahid Benyoucef Mellouk, les sept chômeurs condamnés à un an de prison ferme à Laghouat, et aujourd’hui Said Sadi, Tarek Maamri et le P/APC de Béni Rached dans la wilaya de Chlef limogé arbitrairement.
Pour Barakat ce sont des exemples «vivant de cette injustice officielle».
Et au mouvement de tonner «Barakat à l’instrumentalisation de la justice, Barakat au bradage et à l’exploitation de nos richesses, Barakat à l’état jacobin et aux pratiques coloniales
