Manifestations au sud du Pays,Les prémices d’un printemps avorté

Manifestations au sud du Pays,Les prémices d’un printemps avorté

Les raisons semblent différentes, mais l’objectif est le même

Les mouvements de contestation animés par des chômeurs, notamment à Ouargla, Laghouat, Ghardaïa et El Oued, sont loin d’être des actions innocentes.

Ce qui se passe sous un aspect de revendications sociales est beaucoup plus complexe. Même si les jeunes chômeurs ont rappelé qu’ils sont contre les revendications politiques, des officines occultes tentent de semer le trouble.

La succession des manifestations, dans des régions très sensibles, situées au Sud, considérées comme le coeur battant du pays, où le taux de chômage est beaucoup plus important qu’au Nord, à fait qu’on commence à faire usage d’ une distinction lexicale en usant de deux termes «Sud» et «Nord» et renseigne sur le souhait d’une dissension du pays. Enfin le lot d’armes saisies par les forces de sécurité qui ont agi sur information, mais aussi l’arrestation d’un émissaire d’Al Qaîda au Maghreb islamique et de deux kamikazes à Ghardaïa.

Ayant échoué dans leur tentative d’éveiller les démons dans les villes les plus habitées, les promoteurs du printemps arabe misent sur des villes plus reculées, aidés par des prétendus opposants au pouvoir sous couvert d’organisations des droits de l’homme.

Le Qatar ne pardonnera certainement pas à l’Algérie ses positions fermes, notamment en ce qui concerne la Syrie et tente de créer des zones de tension par ses liens locaux pour déstabiliser le pays. Dans un communiqué de la nébuleuse, il est clairement rapporté qu’Al Qaîda soutient, selon ses propres concepts, «les enfants du Sud algérien», signifiant aux «fils du Sud d’unir leurs rangs et leurs revendications légitimes et de ne pas répondre aux appels au dialogue lancés par ce qu’elle a qualifié d’intermédiaires corrompus qui versent des larmes de crocodiles pour l’intérêt de l’Algérie».

Pour cette formation criminelle, l’Algérie est un pays très riche, dont les biens ont été détournés! Et si les richesses de l’Algérie suscitent l’appétit du Qatar, le contexte de déstabilisation est une aubaine pour l’organisation terroriste dont usera le Qatar.

Les raisons semblent différentes, mais l’objectif est le même, d’où d’ailleurs la main de la CIA dans ce qui se passe. Des informations font état, en effet, que cette agence américaine vise à entraîner des blogueurs algériens en Tunisie.

C’est ce qu’à révélé la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, en soulignant qu’ «une société américaine privée a recruté plus de 200 jeunes Algériens résidant en Tunisie, pour les utiliser, dans le prochain épisode du printemps arabe, prévu, bientôt, en Algérie». Elle, qui est généralement très bien informée atteste également, que «des organisations non-gouvernementale appartenant au service de renseignements américains, oeuvrent pour déstabiliser l’Algérie, profitant des conditions socio-économiques difficiles des régions du sud de l’Algérie, où l’on assiste à l’effervescence de slogans étranges appelant à la sécession du Sud de l’Algérie». Les mêmes propos ont été publiés par un quotidien arabophone qui rapporte: «Il semble que le Mouvement de la Renaissance travaille, en coordination avec la société américaine, Freedom House et oeuvre pour recruter 200 jeunes blogueurs algériens et les faire activer sur des sites de réseaux sociaux ou organiser des forums, dénonçant une soi-disant crise, en Algérie, voire un rétrécissement des libertés dans le pays sous le thème – nouvelle génération de militants pour la démocratie en Algérie -». Le même quotidien dévoile «la tenue d’une session de formation à la désobéissance civile, parrainée par le Mouvement de la Renaissance, en collaboration avec Freedom House». Le Mouvement de la renaissance est représenté par Abdel Razzek, le vice-président même du Mouvement de la société pour la paix, une branche de la confrérie des Frères musulmans.

Les blogueurs a-t-on indiqué, sont formés pour «déterminer les restrictions sur les libertés, en Algérie, et à définir les besoins sociaux de la population. Certains ont pour mission de documenter les événements de la décennie noire, en Algérie, et les abus du pouvoir, pendant les années 90». Tout donc renseigne sur une volonté de mener un mouvement de déstabilisation dans le pays en pêchant même dans un passé que les Algériens ne sont prêts à oublier! Les tentatives ont échoué jusqu’à présent mais pour combien de temps?