Une manifestation a été organisée lundi à Jos dans le centre du Nigeria, pour dénoncer les violences ethniques, qui ont secoué dimanche cette région, faisant des centaines de morts, rapportent des médias.
Rassemblés devant un hôtel de Jos où se tenait une conférence réunissant des membres du gouvernement de l’Etat de Plateau, dont Jos est la capitale, des dizaines de manifestants ont scandé des slogans en faveur de la paix, en réclamant l’arrêt du « génocide ».
D’autres petites manifestations ont été également tenues dans deux villes à la périphérie de Jos, avant d’être dispersées par les services de sécurité, selon la police locale.
Au moins 500 personnes ont trouvé la mort dans les violences ethniques qui ont secoué dimanche la région de Jos, a déclaré lundi un conseiller du gouverneur de l’Etat du Plateau.
Ces violences à caractère ethnique ont été menées contre des habitants de trois villages situés au sud de Jos, dont Dogo Nahawa, selon des témoins, cités par des médias.
Le président par intérim du Nigeria, Goodluck Jonathan, a placé « toutes les forces de sécurité du Plateau et des Etats voisins en alerte maximum afin d’empêcher que ce dernier conflit ne déborde ».
