Manger moins vite a tendance à faire perdre du poids, selon une étude japonaise publiée mardi, effectuée sur des diabétiques.
L’étude, publiée par la revue BMJ Open, et portant sur près de 60.000 personnes, montre un lien entre la vitesse à laquelle les participants déclarent déglutir leur repas et l’évolution du poids.
« Des changements dans la vitesse à laquelle nous mangeons peuvent entraîner des changements dans l’obésité, l’indice de masse corporelle (IMC) et le tour de taille », ont résumé les chercheurs de l’Université de Kyushu.
« Des interventions visant à réduire la vitesse des repas peuvent être efficaces pour prévenir l’obésité », d’après eux.
Ils se sont intéressés aux dossiers médicaux, entre 2008 et 2013, de 59.717 personnes atteintes de diabète de type 2, maladie qui résulte bien souvent d’un problème de surpoids.
Les personnes disant manger « lentement » (7% d’entre elles) avaient dès le départ un tour de taille moins élevé en moyenne. Seulement 21,5% étaient en surpoids (un IMC supérieur à 25).
Chez les personnes disant manger à une vitesse « normale » (56%) et « vite » (37% d’entre elles), le surpoids était plus fréquent, avec respectivement 36,5% et 44,4%. Et elles avaient un IMC plus élevé.
Mais surtout, ceux qui ralentissaient avaient tendance, selon les chercheurs, à perdre du poids.
Deux autres conseils alimentaires le permettaient aussi: ne pas manger après le repas du soir, ni dans les deux heures qui précèdent le coucher, toujours selon l’étude japonaise.