Mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de neuf accusés dans l’affaire « Sonatrach 2 » (procureur général)

Mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de neuf accusés dans l’affaire « Sonatrach 2 » (procureur général)

Le juge d’instruction en charge de l’affaire « Sonatrach2 » a lancé des mandats d’arrêt internationaux contre neuf individus dont l’ancien ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants et le dénommé Farid Bedjaoui, a indiqué lundi à Alger le Procureur général près la Cour d’Alger, Belkacem Zeghmati.

Les mandats d’arrêt lancés contre les neuf mis en cause ont pris effet depuis deux semaines, a précisé M. Zeghmati lors d’un point de presse avec les médias nationaux, soulignant avoir « particulièrement cité les noms de ces mis en cause et non ceux des autres, car ils ont suscité moult interrogations ».



« Le juge d’instruction en charge de l’affaire a adressé une convocation à Chakib Khelil avant le lancement du mandat d’arrêt international à son encontre », a-t-il rappelé, précisant que le mis en cause « a reçu la convocation et ne s’est pas présenté. Il a, toutefois, adressé une réponse écrite au juge d’instruction ».

Dans sa réponse, Chakib Khelil a indiqué être « malade » et se trouver « aux Etats unis », précisant que son médecin traitant lui avait « prescrit un repos de deux mois » durant lesquels il lui avait « recommandé de ne pas voyager », a indiqué le Procureur général près la Cour d’Alger.

Ces mis en cause, a-t-il ajouté, « sont poursuivis pour corruption, trafic d’influence, abus de fonction, blanchiment d’argent et passation de marchés contraires à la législation, outre le fait d’avoir été à la tête d’un groupe criminel transfrontalier ».

En plus des neufs mis en cause qui font l’objet de mandats d’arrêts internationaux, le juge d’instruction en charge de l’affaire avait auparavant ordonné la mise en détention préventive de deux accusés et le placement de deux autres sous contrôle judiciaire.