Comme annoncé dans un article paru le 10 juin 2019, le directeur de la santé et de la population de Tlemcen ayant auparavant occupé le même poste à Sétif depuis des années, le directeur du Centre de lutte contre le cancer (CLCC) de Sétif et d’autres cadres et fonctionnaires de la Direction de la santé et de la population ont comparu mercredi dernier devant le juge d’instruction. Plusieurs griefs sont retenus contre ces cadres et fonctionnaires de l’État.
Selon des indiscrétions, il s’agit de conclusion de marchés douteux, de triche dans les normes de réalisation de la structure, de défaillances et irrégularités dans les procédures et même de détournement d’équipements qui n’ont jamais été livrés, pourtant payés rubis sur l’ongle.
Les mis en cause, dont l’ex-directeur de la santé et de la population de la wilaya de Sétif (A. B.), affecté ensuite à Tlemcen pour y exercer les mêmes fonctions, un ancien chef de service des équipements à la même direction (N. M.), ainsi qu’un technicien détaché de l’hôpital d’Aïn Azel, et qui a été chargé des équipements, ont été placés sous mandat de dépôt.
Par ailleurs, un des quatre entrepreneurs chargés de la réalisation du centre anticancer de Sétif (B. A.) a été placé sous mandat de dépôt. Cependant, le directeur du CAC, qui aurait pris ses fonctions après la démission d’un autre cadre qui aurait refusé de marcher dans la combine, a bénéficié d’un non-lieu. Cependant, le procureur de la République a fait appel.
FAOUZI SENOUSSAOUI