Le Caire : Manar Mansri est une journaliste et activiste algérienne dissidente, exilée en Egypte.
L’opposante algérienne, Manar Mansri a souhaité voir chuté le régime algérien, à l’occasion d’un appel à manifester émis par un groupe de jeunes démocrates algériens.
Mansri fuiant la persécution du régime, trouva refuge enEgypte où elle demanda l’asile politique.
Donnant interview au média égyptien Moheet , Manar Mansri émit le souhait de voir dixit «le train des révolutions arabes arriver en Algérie» disant sa confiance que, dixit, «le vaillant peuple qui chassa le colonisateur saura reprendre son combat contre le régime algérien qui n’est autre que l’héritier de l’occupation Française en Algérie».
Elle insista à ce que la révolution du peuple algérien soit pacifique, elle avertit que «toute personne qui appellerait à se révolter dans la violence ne serait autre qu’un agent du pouvoir», car dit elle «le régime qui a réussit à terroriser le peuple par l’ensanglantée décennie noire, souhaiterait dépopulariser les révolutionnaires en les présentant comme violents».
Mansri expliqua à son interviewer que point de différence n’existent entre le régime algérien, et ce lui de Hosni Moubarak «il s’agit de la même corruption et des mêmes violations et tortures dans les prisons» argumente-t-elle, «les partis politiques sont au pas, tous sans exceptions corrompues jusqu’à l’os, alors que les médias, journaux, radios et télévisions sont tous marionnettes de la police politique» indique t elle.
Elle rapporte que Internet est sous control en Algérie, «le pouvoir coupe les connexions de façons cycliques sur de larges région du pays, d’autres fois il en réduit les débits pour en rendre difficile l’usage» explique t elle.
«Nous sommes porteur d’un espoir pour notre peuple» clame t elle, «ce peuple qui souffre de pauvreté dans un pays flanchant socialement et culturellement, où l’on manque d’électricité alors que nous marchons sur une mer de pétrole et de gaz» dit, amère, Mansri, elle conclut que «le régime nous écrasera peut être dans le sang, mais nous résisterons, ne lui demandons de s’en aller et d’épargner à l’Algérie un carnage dont seul il sera responsable, car si c’est le cas le peuple lui dressera ses potences».