L’informatique un plus pour la santé
La mauvaise gestion qui règne dans le secteur de la santé est inadmissible. C’est pourquoi, il est urgent de réorganiser le secteur avec l’intégration des nouvelles technologies.
Le secteur de la santé a besoin de lui redonner un deuxième souffle. Il souffre d’un problème majeur, celui de la mauvaise gestion. «La gestion de nos hôpitaux est insuffisante. C’est le point noir de ce secteur», c’est ce qu’a affirmé hier, le directeur de la formation au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Moussa Arrada, en marge d’une conférence de presse qu’il a animée au siège du ministère de la Santé à Alger.
«Nous n’admettons pas cette situation. Il faut qu’on s’organise pour assurer un service 24h/24 aux malades», a-t-il insisté. C’est pourquoi «la formation devient capital», a ajouté M.Arrada. L’autre point évoqué par le conférencier est celui de la mis à niveau du personnel du secteur. «Face au développement des données scientifiques qui se fait à la vitesse de l’éclair, la formation continue des médecins est importante», a-t-il précisé, tout en poursuivant que «le personnel du secteur doit être mis à jour sur les dernières recherches et innovation qui se font dans le domaine scientifique». Il a, également relevé la nécessité de moderniser le secteur de la santé. Pour lui, l’époque «des armoires à archives est révolue». C’est pourquoi, il a recommandé l’intégration des nouvelles technologies dans ce secteur. «Il faut à tout prix informatiser les hôpitaux», a-t-il indiqué. Il est important de rappeler que le système actuel d’information sanitaire des hôpitaux du pays est un système traditionnel qui repose sur la collecte manuelle de l’information.
Chose qui rend la tâche pénible à trouver les dossiers des malades pour se renseigner sur leur cas, d’où la nécessité aujourd’hui, d’intégrer les nouvelles technologies dans ce secteur. Lors de cette conférence, M.Arrada, a annoncé qu’ «un programme de formation continue en management hospitalier destiné aux gestionnaires des établissements de santé va débuter demain pour une durée de trois jours».
Cette expérience, a-t-il poursuivi, va s’étaler jusqu’au mois de juin. Il a, en outre, précisé que «ce programme cible pour la première étape les directeurs des établissements publics qui sont au nombre de 300 à 400 directeurs». Pour ce qui est de l’objectif de ce programme de formation, M.Arrada a indiqué qu’il vise à «renforcer et actualiser les compétences des gestionnaires». La formation va se dérouler, au niveau de huit établissements à travers le territoire national, notamment à Constantine, Sétif, Biskra, Oran, Mostaganem et Tlemcen. Concernant le montant de ce programme, M.Arrada a fait savoir que celui-ci se chiffre à 60 millions de DA.