Maltraité par K.Nezzar : Ziari répond « Je connais ces gens. J’ai… »

Maltraité par K.Nezzar : Ziari répond « Je connais ces gens. J’ai… »

Dans une lettre que le général Khaled Nezzar a publié sur le site Algérie-Patriotique, présumé dirigé par son fils, il traite, toutefois, Khaled Ziari, de « lâche ». Ce dernier n’avale pas ses mots, et répond à sa façon au général major.

Au début, le général Nezzar s’interroge sur la vraie identité de l’ancien responsable de la lutte antiterroriste de la régionn Centre-est. « Qui êtes-vous donc, M.Ziari ? » pour, ensuite, le définir d’un « révoqué des rangs de la DGSN. Je ne sais pas pour quelle raison » continuant ainsi cette définition étonante du genre, jusqu’à même placer des mots touchant à la personnalité de Ziari. « Vous êtes, M. Ziari, quelqu’un d’emballé, de léger, d’insensé, d’inconséquent, d’emporté, de farfelu et – je dirais même – d’inconscient ». Ce n’est pas que ça, l’ex-ministre de la défense nationale s’en est allé jusqu’à qualifier le correspondant de « un poltron, un couard, un pleutre, un… » pour en dire que ceux-là, afin d’éviter d’attiser le feu, et pour (le respect de la sensibilité des lecteurs). Cette réaction du général Nezzar, est sussité probablement à cause de l’intention qu’avait Ziari à propos de l’ex-responsable des renseignements algériens (le DRS), le général Toufik en l’occurrence. (1)

Accusé par Ziari « d’avoir «massacré les manifestants» en octobre 1988″, Khaled Nezzar signale que cette accusation est comme  » insulter ces jeunes conscrits que vous prenez, sans le dire, pour des machines à tuer pour peu qu’ils en eussent reçu l’ordre ». Sans pour autant éclaircir cette énigmatique 5 octobre 1988.

Ziari s’indigne: « Je les connais ces gens. J’ai travaillé avec eux ! »

LG Algérie

S’exprimant sur TSA, Khaled Ziari répond à sa façon au général major. Selon ce journal électronique, Ziari s’indigne en affirmant qu’il n’est « d’abord pas été révoqué comme le prétend le sinistre Khaled Nezzar ». D’après la même source, l’ancien responsable de la lutte antiterroriste de la région Centre-est affirme que Khaled Nezzar et Ali Tounsi ont »des points en communs que je préfère taire par rapport à nos martyrs, à notre institution militaire et à la morale publique », et affirme, au même temps ses propos qu’il a posté sur Facebook. « Je confirme ce que j’ai dit sur ma page Facebook. C’est l’armée qui a tiré sur la foule. Je n’ai pas dit quelque chose qui n’existe pas » lâche-t-il, avant de continuer que « certes, la faute incombe au président de la République de l’époque, Chadli Bendjdid, qui avait confié la responsabilité de la sécurité de la capitale à un ancien soldat de l’armée française ». Des anciens soldats qui ont déserté l’armée française et rejoint les rangs de la glorieuse Armée de libération nationale.

Concernant la défense prise par Khaled Nezzar au profit du général Toufik, Ziari prétend que ça ne le concerne pas que le général Mohamed Médiene, dit Toufik, « est majeur et vacciné » préconisant que « s’il (le général Toufik ndlr) était en activité et que j’avais dit ça (dans mes messages sur Facebook) il m’aurait liquidé moi et ma famille sans état d’âme. Je les connais ces gens. J’ai travaillé avec eux ! » a-t-il confié à TSA. Avant de finir par lâcher une bombe sur le visage de Khaled Nezzar, insistant sur le fait que ce dernier « a intégré l’armée française après le déclenchement de la Révolution ! ».

(1) «S’il y a bien quelqu’un qui a une très grande responsabilité dans la destruction du pays et les atteintes aux droits de l’Homme, c’est bel et bien, l’ex-patron du DRS, le fameux Mediene qui devrait être jugé par un tribunal populaire»