Trois soldats maliens ont été tués lundi suite au passage de leur véhicule de patrouille sur un engin explosif près de la localité de Diabozo, dans la région de Ténenkou, a annoncé le gouvernement malien dans un communiqué.
Trois soldats maliens ont été tués lundi suite au passage de leur véhicule de patrouille sur un engin explosif près de la localité de Diabozo, dans la région de Ténenkou, a annoncé le gouvernement malien dans un communiqué. «Un véhicule de patrouille des Forces armées maliennes (FAMa) a sauté lundi vers 12H30 (GMT) sur un engin explosif improvisé, prés de Diabozo (…) faisant trois morts et quatre blessés», indique le communiqué. Le Mali, qui fait face ces dernières semaines à une escalade des violences, a réaffirmé sa détermination à combattre le terrorisme, soulignant qu’ «il ne baissera pas la garde face à ces actes lâches et barbares». Deux attaques armés, le 1er et 3 août, ont causé la mort de 17 militaires maliens dans le Centre et le Nord.
D’autres violences ont également été enregistrées dans le sud du pays, notamment près des frontières ivoiriennes et burkinabé, une zone qui était jusqu’ici épargnée. On apprend par ailleurs, que l’attaque du 7 août contre un hôtel de Sévaré, dans la région de Mopti (centre du Mali), ayant fait 13 morts selon un bilan officiel, a été revendiquée hier par un cadre jihadiste proche du prédicateur islamiste radical malien Amadou Koufa et lié au sanguinaire Mokhtar Belmokhtar. «Le cheikh Amadou Koufa a aussi donné sa bénédiction pour l’attaque», a ajouté Souleyman Mohamed Kennen, réputé un de ses proches mais qui a aussi fait partie en 2012 de l’aile malienne de combattants pour Mokhtar Belmokhtar.
R. I.
