Le Niger et le Burkina Faso ont annoncé officiellement samedi l’envoi chacun d’un bataillon de 500 soldats au Mali, où l’armée malienne a lancé avec le soutien de la France une offensive contre les islamistes. Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour l’Afrique de l’Ouest et chef suprême des forces armées a donné des instructions (…) en vue de préparer la participation du Burkina Faso à la force de la Mission internationale de soutien (MISMA) au Mali, a déclaré à la presse son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé.
Bazoum Mohamed le ministre nigérien des Affaires étrangères a affirmé dans un message à l’AFP, que son pays a également décidé de l’envoi de 500 soldats, pour participer à la force de la Mission internationale de soutien (MISMA) pour aider l’armée malienne à défendre l’intégrité de son territoire national conformément à la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Conseil de sécurité a approuvé la création d’une force de 3.300 soldats ouest-africains avec soutien logistique occidental qui doit encore être déployée. Le président de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a autorisé vendredi l’envoi immédiat de troupes au Mali, pour épauler l’armée malienne dans son offensive contre les islamistes.
L’offensive islamiste au Mali a suscité des craintes de voir ce pays transformé en sanctuaire pour des groupes islamistes proches d’al-Qaïda, qui occupent le Nord depuis neuf mois, créant ainsi une menace pour la région et l’Europe.