Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) commence à connaître des dissensions dans ses rangs à l’annonce de l’entame des négociations avec Bamako sous la médiation algérienne et burkinabée.
En effet après la démission de l’adjoint du MNLA, en l’occurrence Mohamed Lemine Ould Ahmed hier mercredi, contestant les concessions faites lors des négociations avec Bamako, c’est au tour des tribus “Oulmeden” et “Ouchdenharan”, habitant dans la province de l’Azawad de lui emboiter le pas en annonçant leur retrait du même mouvement pour rallier les rangs du mouvement Ansar Eddine.
Selon des sources citées par des agences de presse mauritanienne le motif de ce faux banc des touaregs de ces deux tribus serait lié à leur abandon par les soldats du MNLA lors des affrontements armés contre les éléments du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) dans la ville de Ménaka.
Par ailleurs, le MNLA a indiqué dans un communiqué diffusé à l’issue des pourparlers entamées mardi à Ouagadougou avec une délégation du gouvernement du Mali conduite par le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Coulibaly en présence du médiateur de la CEDEAO, le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, que “les deux parties ont convenu de se retrouver prochainement autour d’une table de négociations pour trouver une solution définitive à ce conflit qui dure depuis plus de 50 ans”.
Toujours selon la même source “les deux délégations se sont engagés à une cessation des hostilités et l’arrêt de toute violence à l’égard des populations civiles et le respect des droits de l’homme”.
