Mali: l’Accord d’Alger est dans sa phase de « test » et « tout doit être mis en œuvre » pour son application (Diop)

Mali: l’Accord d’Alger est dans sa phase de « test » et « tout doit être mis en œuvre » pour son application (Diop)
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L’Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali, signé en juin dernier à Bamako, passe actuellement dans sa phase de « test » par les différents acteurs et « tout doit être mis en œuvre » pour son application, a indiqué lundi à Alger, le ministre malien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

« L’Accord d’Alger est en train de passer maintenant dans sa phase de test par les différents acteurs. Nous savions qu’il y aura des difficultés. Ce qui est important et malgré les incidents sur le plan sécuritaire ces derniers temps, l’Accord se révèle un motif essentiel », a déclaré à la presse M. Diop à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra.

La rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de travail et d’amitié du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta en Algérie.

Il a précisé avoir convenu, à ce propos, avec la partie algérienne sur l’importance de la mise en application de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali.

« Nous avons convenu qu’il était important pour que tout soit mis en œuvre pour sauver l’Accord et que toute violation de cet accord soit sanctionnée », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de la mise en application de l’ensemble des dispositions de l’Accord pour permettre au Mali de retrouver la paix.

Les autorités maliennes « vont exiger l’application de l’Accord d’Alger avec fermeté sur toutes les parties prenantes », a-t-il dit.

Il a en outre, précisé que le Mali partage les mêmes défis avec l’Algérie, d’où l’importance de travailler ensemble pour « pouvoir minimiser les forces hostiles, aujourd’hui, à l’accord », citant l’exemple des narcotrafiquants et des terroristes.

Evoquant par ailleurs, le volet bilatéral, M. Diop a précisé que la question de « réactiver » tous les mécanismes bilatéraux dont le Comité bilatéral stratégique étaient à l’ordre du jour.

Il a annoncé dans ce cadre, la tenue dans les prochaines semaines de la Commission algéro-malienne de haut niveau, appelant par la même occasion, les hommes d’affaires algériens à venir investir au Mali.