C’est désormais officiel ! Le match Mali-Algérie n’aura pas lieu à Bamako, ni dans une autre ville du Mali. Le verdict est tombé, hier en fin d’après-midi, lorsque la Fédération internationale de football a saisi la Fédération malienne pour lui demander de délocaliser le match, comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, zone Afrique.
Dans cette correspondance, la plus grande instance footballistique du monde a clairement signifié son regret par rapport à la situation qui règne au Mali. Elle a ainsi fait savoir à la Femafoot qu’il était impossible de programmer le match sur le sol malien, la sommant de choisir un autre pays limitrophe ou autre pour recevoir l’Equipe nationale algérienne, à cause de la situation qui prévaut actuellement au Mali. L’agression dont a été victime le président malien par intérim a en fait «appuyé» la requête de Mohamed Raouraoua. La FIFA n’a pas mentionné un lieu précis pour la domiciliation de la rencontre, mais n’empêche qu’elle met fin aux spéculations d’une éventuelle domiciliation de cette rencontre à haut risque sur le sol malien. Une nouvelle qui devrait réjouir Vahid Halilhodzic.
Une source autorisée de la Fédération malienne annonce :
Pour confirmer cette information, nous avons pris attache avec une source autorisée auprès de la Fédération malienne de football. Notre source nous a confirmé cette information : «Oui, la FIFA a demandé à la Femafoot de domicilier la rencontre dans un autre pays. Nous avons accepté et la rencontre aura lieu officiellement au stade du 4-Août de Ouagadougou, le 9 juin, à 19h00.» C’est ce que nous a fait savoir notre source, très au fait des affaires du football malien dont il est l’un des principaux décideurs.
Boubacar Thiam (SG de la Femafoot) : «La FIFA nous a fixé un ultimatum jusqu’à vendredi pour choisir un autre pays»
Par ailleurs, cette information a été aussi confirmée par le secrétaire général de la fédération, Boubacar Thiam, qui nous a déclaré : «En effet, la FIFA nous a demandé de choisir un autre pays pour jouer le match. Nous sommes en train d’y penser. Nous avons une réunion demain (ndlr : aujourd’hui) pour prendre les décisions qui s’imposent. La FIFA nous a fixé un ultimatum jusqu’à vendredi pour choisir un pays où aura lieu le match.»
Ouagadougou, l’option la plus plausible, il reste aussi Conakry
Pour jouer ce match, l’option la plus plausible demeure la capitale burkinabée, Ouagadougou. En effet, la Fédération malienne a saisi son homologue burkinabée, il y a trois semaines, pour lui demander son avis sur une domiciliation du match Mali-Algérie sur ses terres. Les Burkinabés ont donné leur accord pour la domiciliation de la rencontre à Ouagadougou, comme l’avait déclaré le SG de la FBF, Bertrand Kabore, sur ces mêmes colonnes. D’ailleurs, une source autorisée de la Femafoot nous a annoncé la programmation du match à Ouagadougou. Toutefois, il reste aussi un deuxième choix, à savoir la capitale guinéenne, Conakry.
La Femafoot a jusqu’à vendredi pour communiquer à la FIFA le lieu du match
Dans cette correspondance adressée par la FIFA à la Femafoot, la plus haute instance footballistique mondiale a demandé aux autorités footballistiques maliennes de choisir un pays qui accueillera le match Mali-Algérie. C’est ainsi qu’un ultimatum leur a été fixé jusqu’à vendredi, faute de quoi, la FIFA choisira elle-même un pays pour programmer la rencontre. Selon le SG de la Femafoot, une réunion est prévue aujourd’hui pour choisir un lieu. Ce qui est sûr, c’est que cette rencontre au sommet n’aura pas lieu sur le sol malien. En d’autres termes, Raouraoua a remporté une première bataille face à son homologue Hammadoune Cissé.
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Les joueurs maliens rassurent leurs homologues algériens
Les joueurs de la sélection malienne poursuivent leur préparation dans la région parisienne de Poissy-Orgeval, en perspective de leurs deux prochains matchs comptant pour les éliminatoires du Mondial 2014, face respectivement au Bénin (2 juin) et l’Algérie (9 juin). Peu à peu, le groupe se complète, et les choses sérieuses commencent pour le sélectionneur, Amadou Pathé Diallo, qui devrait dégager son onze type au cours des prochaines 48h, pour la rencontre de dimanche prochain prévue à Cotonou, la capitale béninoise. Bien que cette première rencontre face au Bénin demeure importante pour les camarades d’Idrissa Coulibaly, ces derniers savent néanmoins que le match où ils seront réellement attendus au tournant, c’est celui qui les opposera aux Fennecs, à domicile. Un match qui mettra aux prises les deux favoris du groupe et où les points coûteront cher. Beaucoup a été dit sur la domiciliation de cette partie, en raison de l’instabilité que connaît depuis plusieurs semaines maintenant le Mali, et plus particulièrement la capitale, Bamako. Craignant pour sa délégation et plus particulièrement les joueurs, la Fédération algérienne de football a pris ses devants, il y a une vingtaine de jours de cela, et a saisi officiellement la FIFA par deux fois pour demander la délocalisation de cette partie vers un autre pays, plus sûr. Toutefois et jusqu’à l’heure actuelle, l’instance mondiale n’a pas réagi, confirmant au fil des jours le déroulement du match à Bamako. Présent aux côtés des Maliens à l’hôtel Novotel de Poissy, où ils séjournent en actuellement, certains d’entres eux, et dès qu’ils ont su qu’on était des journalistes algériens, ont tenu à nous rassurer quant à la situation qui prévaut actuellement à Bamako. Certains ont même tenu à adresser un message aux camarades de Medhi Lacen, les rassurant qu’il ne se passera rien de méchant lors de ce match. «Que nos amis algériens se rassurent, ils ne risqueront rien à Bamako», nous a notamment déclaré Samassa.
«Le calme est revenu et tout se passe bien»
Pour leur part, Abdoulaye Maïga et Idrissa Diakité, qui connaissent parfaitement bien l’Algérie (le premier joue actuellement à l’USMA, tandis que le second a évolué il y a quelques années au MCA), nous ont révélé que le public malien, notamment celui de Bamako, est connu pour son fair-play et que quelque soit le résultat du match du 9 juin, il l’acceptera. «Ecoutez, il faut que vous sachiez que les supporters à Bamako sont gentils et très fair-play. Ils n’ont pas pour habitude d’exercer une pression particulière sur l’adversaire. On est certains que même si on faisait un mauvais résultat, ils resteront calmes et ne feront rien de répréhensible. Concernant la situation qui prévaut en ce moment au pays, nos familles, qui sont là-bas, nous ont assurés que le calme est revenu il y a quelques semaines de cela et que tout allait bien. Les gens circulent le plus normalement dehors et il n’y a rien à craindre.»
Présent avec sa sélection à Poissy, le président de la Fédération malienne de football (Femafoot), Hammadoun Kola Cissé, et bien qu’il ait refusé d’accorder d’interview, nous a quand même certifié que le match Mali-Algérie se jouera bien à Bamako. «A vrai dire, je n’ai pas trop envie d’entrer dans les médias, pour ne pas compliquer davantage la situation. La Fédération algérienne a saisi la FIFA pour délocaliser le match. C’est son droit, mais moi, j’étais persuadé que la FIFA ne changerait par de domiciliation. On lui a apporté des garanties et le match se jouera donc à Bamako. Je rassure les Algériens que la capitale malienne est sûre et qu’ils n’auront rien à craindre. La situation socio-politique que nous connaissons depuis quelque temps n’aura aucune incidence sur le match.»
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Seydou Keita reprend le brassard
Bien qu’il joue pour le grand club du FC Barcelone depuis quatre années maintenant, le milieu de terrain des Aigles du Mali, Seydou Keita, n’en demeure pas néanmoins le capitaine de sa sélection, malgré toute son expérience et sa maturité (32 ans). En effet, jusque-là, c’était son coéquipier, Cédric Kanté, qui portait fièrement le brassard. Keita n’était donc que le vice-capitaine. Toutefois, maintenant que Kanté a décidé de se retirer de la sélection, c’est l’ancien Monégasque qui aura le privilège de reprendre le flambeau.
L’axe central, le maillon faible
S’il y a bien un compartiment qui semble inquiéter le sélectionneur malien en ce moment, c’est bien celui de la défense, et plus particulièrement l’axe central. En effet, selon nos informations, Amadou Pathé Diallo a pratiquement déjà en tête l’équipe type qui débutera la rencontre de dimanche prochain face au Bénin. La seule incertitude concerne justement les deux défenseurs centraux. Dimanche dernier, lors du test amical face à la Côte d’Ivoire, Diallo avait aligné dans l’axe le joueur de l’USMA, Abdoulaye Maïga aux côtés de l’ancien Mouloudéen, Idrissa Diakité. Ce duo n’a pas, faut-il le dire, donné satisfaction, puisqu’on sentait un manque de cohésion entre les deux joueurs, et les deux buts encaissés sur des erreurs commises dans l’axe le démontrent bien. De plus, Diakité, est surtout un joueur du milieu de terrain, et le fait de se retrouver dans l’axe de la défense, l’a un peu perturbé. Toujours est-il, le sélectionneur malien attendra l’arrivée aujourd’hui des derniers joueurs retardataires pour essayer de trouver une solution à cette fragile défense.
Le retrait de Kanté a faussé les calculs du staff technique
Il faut dire que le retrait momentané du rugueux défenseur central et capitaine des Aigles du Mali, Cédric Kanté, a complètement faussé les calculs du sélectionneur malien. En effet, le sociétaire du Panathinaikos, une pièce maitresse de la défense malienne, a décidé au début du mois de se retirer de la sélection et ne pas prendre part aux deux matchs du mois de juin, afin surtout de trouver un nouveau club en toute sérénité. Des échos ont évoqué un malentendu qui serait survenu, il y a quelques semaines entre le joueur et certains responsables de la Femafoot. Toujours est-il, Diallo n’a que cinq jours désormais pour trouver le successeur de Kanté et réorganiser sa défense. Idrissa Coulibaly, l’ancien pensionnaire de la JSK, est à l’affût.
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Ce soir, à 17 heures, Rwanda-Tchad à Sousse
La sélection rwandaise jouera, cette après-midi à 17 heures, à Sousse, son troisième match amical en une semaine. Les poulains du sélectionneur «Micho» rencontreront l’équipe du Tchad. Le Rwanda a rencontré simultanément, la Libye (0 2) et la Tunisie (1 5). Les Rwandais ont quitté leur lieu de résidence d’avant le match contre la Tunisie pour s’installer dans un hôtel à Monastir. Ce match amical s’annonce assez simple, et Micho compte sur une victoire, pour espérer que ses joueurs retrouvent le moral. Parce qu’au vu de la prestation de ses joueurs face à la Tunisie, on ne peut s’attendre qu’à une raclée contre les Fennecs.
Le sélectionneur du Tchad veut faire oublier très vite le naufrage contre la Tunisie
L’entraîneur du Rwanda était en colère contre ses joueurs à la suite du naufrage contre le Rwanda. Il a profité de la présence de la sélection du Tchad pour programmer un troisième match amical. Les Tchadiens sont à Aïn Draham en stage. Le coach du Rwanda espère un sursaut de ses joueurs à trois jours de la rencontre qui doit opposer, samedi prochain, le Rwanda à l’Algérie.
Micho : «Le Tchad pour reprendre confiance»
«Le match contre le Tchad est exactement ce qu’il faut à mes joueurs pour retrouver la confiance à la veille de notre match face à l’Algérie (samedi 2 juin, Ndlr). A partir de ce dernier test, j’arrêterai la liste des 18 joueurs qui seront convoqués au match contre l’Algérie.»
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Luciano Mancini, nouveau sélectionneur de la Gambie
La Fédération gambienne de football a annoncé, hier, la nomination de Luciano Mancini au poste de sélectionneur. L’Italien remplace Peter Bonu Johnson qui sera désormais son adjoint. La durée du contrat n’a pas été précisée. La Gambie doit affronter le Maroc, samedi, à Banjul pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Ce sera également l’adversaire de l’Algérie le 15 juin à Blida, en match retour du deuxième tour des éliminatoires pour la CAN-2013. Le match aller s’étant terminé en faveur des Algériens 1-2.