Malgré une meilleure production de viandes,Les prix restent inaccessibles

Malgré une meilleure production de viandes,Les prix restent inaccessibles
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Selon le ministère de l’Agriculture, la production 2010- 2011 de viandes rouges et blanches a dépassé les prévisions. Cependant, les prix restent inaccessibles. Rachid Benaïssa s’explique.

S’exprimant hier à l’occasion de la 12e session de la réunion d’évaluation trimestrielle des contrats de performance du renouveau agricole et rural, Rachid Benaïssa a fait savoir que «la campagne 2010-2011 de production de viandes rouges a atteint 4,2 millions de quintaux, toutes productions confondues, pour un objectif annuel retenu au titre des contrats de performance (2011) de 3,65 millions de quintaux». Pour ce qui est de la production de viandes blanches, «la campagne 2010-2011 a enregistrée 3,36 millions de quintaux, toutes productions confondues, pour un objectif global annuel de l’ordre de 2,89 millions de quintaux». En plus clair, la production a dépassé les besoins du marché en matière de viandes rouges et blanches. Une performance qui n’a pas eu d’impact sur les prix, puisque ces derniers ont particulièrement augmenté en ce début d’année, restant inaccessibles aux bourses moyennes. Interrogé, le ministre de l’Agriculture s’explique : «Il faut savoir que les chiffres avancés sont valables jusqu’à octobre 2011. Maintenant, nous avons entamé une nouvelle année et nous pensons à améliorer l’organisation du marché. Même s’il n’y a pas beaucoup d’explications à cette hausse des prix des viandes rouges, il faut, cependant, rappeler que la fête de l’Aïd s’est déroulée il y a juste deux mois, une période qui connaît une forte demande en viandes. D’ailleurs, pour l’Aïd 2011, nous avons enregistré un nombre très élevé d’abattages et les moutons ont été vendus à des prix également très élevés. Comme cette période est toujours suivie par un arrêt du processus de l’offre et de la demande, lorsque le marché reprend l’activité, il se trouve que des perturbations temporaires se font jour.» S’agissant des viandes blanches, pour Rachid Benaïssa, les raisons sont encore plus simples : «Avec la fête de l’Aïd, il y a eu un retard d’abattage du poulet de chair outre l’hésitation des professionnels du secteur à assurer une production intersaison.»



M. M.