Malgré un parcours honorable en ligue des champions d’afrique La jsk n’ira pas en finale

Malgré un parcours honorable en ligue des champions d’afrique La jsk n’ira pas en finale

Tizi Ouzou. Stade du 1er-Novembre. Temps agréable. Tartan en bon état. Bon éclairage. Affluence record. 30 000 spectateurs environ.

Arbitrage de Jérôme Damon assisté de Molese Amock et Andrew Rezzers (Afrique du Sud). Commissaire du match : Abdelakim Chelmani (Libye).

Avertissements :

Naïl (42’) – Expulsé (62’)/Yalaoui (85’)

Zunzu (45’) – Ekanga (78’)

Changements :

Coulibaly – Barchiche (46’)

Azuka – Yalaoui (46’)

Nessakh – Yahia-Cherif (66’)

Ekanga – Kasongo (72’)

Buts : 0 – 0

JSK : Asselah, Remache, Oussalah, Coulibaly, Rial, Naïli, Douicher, Tedjar, Nessakh, Aoudia, Azuka.

Ent. Geiger, Bouhella

TP Mazembé : Kidiapa, Mihayo, Nkulukutu, Kasusula, Kimwaki, Sunzu, Bedi, Ekanga, Kabangu, Kaluyituka, Singuluma

Ent. Lamine Ndiaye

Vivement la construction du nouveau stade de 50 000 places de Boukhalfa pour remplacer tant qu’il est temps, l’actuel stade du 1er-Novembre qui ne répond plus aux normes du football international.

Depuis plusieurs décennies, et la JS Kabylie a pris de sont côté des proportions considérables qui font qu’elle a réellement besoin d’un meilleur décor et d’un plus grand espace pour faire face à son standing continental. C’est dire que le stade du 1er-Novembre s’est avéré une fois de plus fort exigu hier soir, à l’occasion de cette superbe demi-finale retour de la Ligue des champions d’Afrique, qui a mis en crise la JSK et TP Mazembé, champion d’Afrique en titre.

Trois heures avant le coup d’envoi sifflé par l’arbitre sud-africain, Jérôme Damon, ils étaient des milliers de supporters à s’entasser comme des sardines en boîte. C’est qu’ils sont venus par dizaine de milliers dans les quatre coins de la Kabylie, mais aussi de plusieurs wilayas du pays. De Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdès, Alger, voir même d’Oran, de Sétif et d’Annaba. Ils ont tenu à relayer la ville des Genêts pour porter à bras le corps cette JSK qui a toujours relevé de gros défis et honoré tel qu’il se doit le football algérien.

Dans un tel décor des grandes circonstances et une ambiance typiquement sud-américaine, les Congolais de l’Ubumubushi étaient visiblement impressionnés et à la limite déboussolés dès l’entame du match.

D’emblée, la JSK met la grosse pression dans le camp congolais et va se ruer résolument vers la cage gardée par l’international Kidiapa. Les Congolais affichaient beaucoup d’affolement et jouent maladroitement la défense en ligne, ce qui aurait pu permettre à Nessakh d’ouvrir le score dès la 7’ du jeu, sur une tête piquée que le gardien congolais déviait furtivement en corner. Avec leur avance de deux buts, les Congolais optent pour une stratégie ultra-défensive et la JSK tente de multiplier les déviations pour tenter de désarticuler la citadelle adverse. Exerçant une grosse domination, la JSK arrive à créer le danger dans le camp adverse et Aoudia a failli réussir le déclic fort attendu lorsque son tire tendu, dévié par un défenseur congolais sur le poteau droit alors que le gardien était archi-battu, car littéralement pris à contre-pied (21’).

Les Congolais tentaient de desserrer les craintes mais la JS Kabylie accentuait la pression sur un centre venu de la droite par Ramache, le gardien congolais rate sa sortie mais Aoudia ne saisit pas sa chance alors que la cage était grande ouverte (31’).

Après la pause, la mission de la JSK devenait de plus en plus complexe, mais les Canaris jetèrent toutes leurs forces dans la bataille et Nessakh armait un tir puissant qui fut contré in extremis par Mihayo (55’). La mission de la JSK ce compliqua davantage à la 59’ de jeu, lorsque Naïli fut expulsé pour une faute que seul le juge de touche Anock a vue pour la signaler à son directeur de jeu qui attendait vraisemblablement une telle aubaine pour amoindrir la JSK. Dès lors, le ressort était cassé et la JSK tenta quelques incursions mais en vain, notamment à la 72’, lorsque Aoudia ratait, la cage vide (72’), alors que ce même Aoudia tentait une pirouette que le gardien Kidiapa captait magistralement.

Pis, ce fut le TP Mezambé qui aurait pu surprendre la JSK sur un tir lointain de Mohayo que Asselah déviait in extremis en corner (61’).

Malgré la pression du public, il était dit que le JSK n’allait pas arracher sa qualification pour une 1re finale historique en Ligue des champions d’Afrique.