L’ancien candidat à l’élection présidentielle du 17 avril 2014, Rachid Nekkaz, a finalement décidé de continuer sa marche pour le changement démocratique, après avoir été relâché, samedi dernier, par le parquet d’Akbou, ont affirmé les responsables du bureau de la wilaya de Béjaïa de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH présidée par maître Zehouane).
Pour rappel, cet homme politique originaire de Chlef a été interpellé, jeudi 13 novembre, par la police, alors qu’il était en train d’expliquer son projet politique à des citoyens de Seddouk. Accusé d’« incitation à attroupement », il a été mis en garde à vue au niveau du commissariat de la ville de Seddouk, avant sa présentation, le samedi 15 novembre, devant le procureur de la République, puis devant le juge d’instruction près le tribunal d’Akbou. Relâché par les autorités judiciaires, M. Nekkaz sera néanmoins placé sous contrôle judiciaire, ont précisé les avocats de la LADDH de Béjaïa ayant pris la défense du mis en cause.
Selon le responsable de la LADDH de Béjaïa, Hocine Boumedjane, « Rachid Nekkaz et ses compagnons sont donc en liberté provisoire, en attendant le procès qui aura lieu dans une semaine ».
Des observateurs politiques locaux s’interrogent d’ailleurs sur les raisons réelles ayant motivé l’arrestation de
M. Nekkaz dans la région de Kabylie, alors qu’il a déjà parcouru plus de 400 kilomètres sans avoir été inquiété.
Rappelons que ce militant franco-algérien a décidé, en juin dernier, d’organiser cette marche de Khenchela jusqu’à la Grande-Poste (Alger) avec comme mot d’ordre « Pour le changement pacifique en Algérie ».
A noter que Rachid Nekkaz avait pris la décision de renoncer à sa nationalité française pour prendre part à la présidentielle d’avril dernier.