Malgré l’interdiction de la tutelle: les enseignants recourent toujours aux cours particuliers

Malgré l’interdiction de la tutelle: les enseignants recourent toujours aux cours particuliers

Malgré leur interdiction émise par le ministère de l’Éducation nationale, des cours particuliers sont donnés clandestinement, à Tlemcen et sa région, dans des garages ou espaces aménagés dans des sous-sols.

Les élèves, dont le nombre dépasse souvent les 50 par cours, s’entassent dans des lieux inappropriés et mal éclairés, souvent sans ventilation, avec une table pour trois. Ces cours de soutien sont facturés, à l’approche des examens de fin d’année, entre 5000 et 8000 DA par mois, à raison de trois ou quatre séances par semaine.

Un rapide calcul mathématique laisse apparaître que ces enseignants perçoivent mensuellement un montant nettement supérieur à celui d’un maître de conférences d’université et ceci en sus de leur traitement. L’exercice de cette activité lucrative, sans autorisation ni registre du commerce, ne semble pas décourager certains enseignants qui ont opté pour ce créneau informel jugé cependant avantageux, appuyés par les parents, qui ne lésinent pas sur les moyens pour escompter obtenir de leurs enfants de meilleurs résultats scolaires.