Rien que pour le weekend dernier, tous les joueurs du milieu de terrain de la sélection algérienne, y compris, Nabil Bentaleb, n’ont pas été titularisés avec leurs clubs respectifs dans le cadre des différents championnats du vieux continent.
Voilà donc qui conforte les soucis de l’entraîneur national, Vahid Halilhodzic, qui suit avec inquiétude et depuis le début de la phase retour, les mésaventures de ses capés au sein de leurs formations. C’est que les joueurs en question n’entrent plus dans les plans de leurs entraîneurs. Un état de fait qui complique en premier lieu les affaires de l’entraîneur national.
D’ailleurs, le coach bosnien ne s’est certainement jamais trouvé dans cette situation depuis qu’il a commencé sa carrière d’entraîneur. Quand tous les joueurs de son milieu de terrain, un compartiment de surcroît des plus importants dans une équipe, sont inactifs avec leurs clubs ou ne jouent que rarement, ça devient vraiment inquiétant pour la sélection nationale. Il faut dire que même le néo-international, Nabil Bentaleb, a été touché par la ‘’malédiction’’, en occupant le banc de touche pour le deuxième match d’affilée.
Il n’a même pas eu droit d’ailleurs à quelques bribes de minutes dans ces deux rencontres en question. Une situation qui n’est jamais arrivée au jeune de 19 ans depuis qu’il a été promu en équipe première de Tottenham en décembre dernier. Voilà qui met Halilhodzic encore dans l’embarras, puisque le seul joueur du milieu qui était jusque là compétitif, n’était autre que Bentaleb.
Les autres, en l’occurrence, Adlene Guedioura, Medhi Lacen, Hassan Yebda et Saphir Taider, ont un temps de jeu très modeste depuis le début de cette année. Est-ce à dire que Halilhodzic va se passer de tous ces joueurs lors du Mondial ? L’ancien entraîneur national, Rabah Saâdane écarte totalement cette éventualité. «Je ne pense pas le coach national va se passer de tout ce beau monde de joueurs.
Certes, la situation n’est pas encourageante vu qu’ils sont nombreux les éléments du milieu de terrain à ne pas avoir beaucoup de rencontres dans les jambes, mais j’estime qu’ils auront largement le temps pour rattraper leur retard lors de la période du stage qui précèdera le départ pour le Brésil.
La balle sera alors dans le camp de l’entraîneur national censé établir un programme de préparation individuel et collectif pour ses joueurs, même s’il lui sera difficile pour les joueurs en manque de compétition d’arriver au Mondial en possession de tous leurs moyens, mais cela va être récompensé par le niveau de préparation collectif de l’équipe», estime le Cheikh.
Hakim S.