Malgré les strictes directives émises par le ministère du Commerce contre les commerçants qui ne respectent pas la permanence durant les deux jours de l’Aid. Voilà donc le scénario des rideaux baissés qui se répète durant chaque année.
Les données garanties par le ministère du Commerce aux citoyens quant à la disponibilité des produits de première nécessité durant les deux jours de l’Aïd, notamment le lait, le pain, et les fruits et légumes, n’ont pas été respectées totalement par certains commerçants dans les quartiers d’Alger à l’instar des grandes villes du pays, certains commerçants et boulangeries ont fermé leurs rideaux durant les deux jours consécutives de l’Aïd-el-Adha. Cette situation a créé un climat de mécontentement et de malaise chez les citoyens qui ont eu du mal à subvenir à leurs besoins.
« Désormais, les rideaux baissés sont devenus une coutume durant les fêtes de l’Aïd, nous a dit Amine, en soulignant que depuis son enfance rien n’a changé, sincèrement, les rideaux baissés sont devenus un vrai malaise pour nous » le même avis est partagé par Lyes agent de sécurité dans une banque « je suis issu de Bab El Oued, pour une baguette de pain et un sachet de lait, j’étais obligé de me déplacer jusqu’à Didouche Mourad.
« C’est un vrai calvaire, le phénomène des rideaux fermés durant les jours fériés est de plus en plus répandu dans les grandes villes du pays, notamment dans la capitale », déplore-t-il. Toutefois, il est indispensable de rappeler que d’autres commerçants ont respecté la permanence durant les deux jours de l’Aïd afin d’assurer aux citoyens de passer la fête dans de bonnes conditions, « j’ai répondu positivement à l’appel du ministère du Commerce pour …….. la permanence, afin d’assurer aux citoyens un approvisionnement régulier en produits de large consommation ».
Enfin, avant tout, c’est notre devoir », nous a dit un épicier à Alger centre. Il y’a lieu de rappeler que le ministère du Commerce a mobilisé 4 565 commerçants soit plus de 284 % de commerce par rapport à l’Aïd-El-Fitr. Mais en dépit des mesures strictes prises chaque année par le ministère à l’encontre des commerçants qui ne respectent pas la permanence durant ces périodes, cela n’a pas endigué ce problème qui continue à provoquer le mécontentement de la population.
En effet, le scénario des rideaux baissées se répète durant chaque année, et les citoyens continuent à trouver du mal pour effectuer leurs achats particulièrement les produits de première nécessité. Au final, les contrevenants risquent une amende de 30 000 DA à 100 000 DA avec possibilité de fermeture administrative de trois mois.
