Si dans la capitale et sa proche périphérie, l’eau coule en abondance, il n’en est pas de même dans les zones rurales et désertiques, où l’accès à l’eau reste un privilège pour lequel il faut se lever tôt.
Lors d’un précédent séminaire sur les pathologies infantiles organisé dans le Sud algérien, nous avions eu le loisir et le plaisir de parcourir de larges étendues semi-aride, et nous avions pu constater combien est précieuse l’eau en ces contrées, et combien est grand le respect pour cette source de la vie.
Pendant une semaine, nous avions pu observer le rigoureux système des « foggaras » qui rationne l’eau et donne à l’homme, à l’animal et à la végétation sa ration alimentaire quotidienne en eau. Le système des « foggaras » est juste et équitable, et personne ne peut contester sa rigueur.
Mais souvent, ce sont des systèmes qui rationnent, donc qui limitent l’accès à l’eau. Conséquence, l’enfant, privé pendant son enfance nait sec, plus enclin à grandir chétif. Mais ce n’est là que géographie et génétique, car même dans les zones du littoral où le problème de l’eau ne se pose pas avec autant d’acuité, ni les enfants, ni les adultes ne boivent en abondance.

Mais là, c’est pour des raisons de mode de vie, et l’eau ne devient plus cette denrée rare à consommer absolument, mais un liquide dont on peut se passer face à l’abondance des jus, des citronnades et des limonades, qui, au bout du compte, ne remplaceront jamais l’eau.
Précieuse et à la portée de tous, rare et disponible, l’eau est le bien le plus insolite et le plus vital de la planète Terre. Source de la vie, elle peut mener à la mort, elle forge les reliefs de son environnement, donne les richesses et remodèle la géographie. De ce fait, elle pousse les hommes vers certaines zones, comme elle les contraint à abandonner certaines autres. En Algérie, l’eau a souvent mené à des émeutes, a contraint l’Etat à prendre des décisions politiques urgentes et à mettre l’argent qu’il faut pour éviter plus de tensions et de privations.
Toutefois, l’Algérien demeure un sous-alimenté chronique en eau potable. Alors que le ratio annuel d’eau doit être de 1000 m³ par personne, en Algérie, ce ratio ne dépasse pas 500 m³. Le constat est sans appel et provient de la Banque Mondiale se basant sur des chiffres référenciées en Algérie. En termes accessibles aux communs des lecteurs, l’Algérien est un sous-alimenté en eau, c’est-à-dire qu’il ne boit pas suffisamment. Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, à 75 % chez les nourrissons et à 94 % chez les embryons de trois jours. Les animaux sont composés en moyenne de 60 % d’eau et les végétaux à 75 %.
Selon le Dr Ferrah Rachid de l’université de Bouira, l’Algérie est classée parmi les pays qui accusent une pénurie d’eau endémique, compte tenu du faible ratio annuel en eau de l’individu, comparativement avec la norme définie par la Banque Mondiale et ce, malgré ses potentialités hydriques mobilisables évaluées à 15 milliards de mètres cubes et ses 31 000 milliards de mètres cubes d’eau souterraine non exploitée.
En réalité, l’Algérie demeure un pays où le déficit en eau est très important. D’énormes potentialités hydriques souterraines demeurent inexploitées, comme c’est le cas de la nappe phréatique du Sahara, cubant près de 31 000 milliards m³.
L’exploitation de cette nappe reviendra très cher, compte tenu de sa profondeur et de la température de cette eau qui est de 60°, ce qui nécessitera l’emploi de moyens technologiques onéreux pour son extraction et sa transformation.
Au commencement, l’eau…
L’eau façonne la surface de la Terre non seulement sur le plan géologique en creusant des vallées et des gorges, mais également par l’importante influence qu’elle exerce sur l’essor et la chute des civilisations.
L’eau constitue la plus grande partie du globe terrestre car elle couvre plus de 70% de sa surface. On y trouve plusieurs variétés, parmi les plus importantes on peut citer:
– L’eau salée, qui constitue l’eau des océans et des mers dont la teneur en sel varie entre 35 et 45 grammes par litre;
– L’eau douce, qui constitue les fleuves, les vallées, les oueds, les nappes et les zones glaciales des pôles Nord et Sud. L’eau douce ne représente que 2,5% environ de la totalité de l’eau du globe; elle est présente sous forme de vapeur, de glace et de liquide.
L’une des grandes contradictions de la nature humaine est, que nous n’accordons aux choses toute leur valeur qu’à partir du moment où elles deviennent rares.
Ainsi, nous n’apprécions l’eau qu’une fois le puits tari. Or, les puits ne tarissent plus seulement dans les zones de sécheresse, mais également dans des régions qui, jusqu’ici, ne connaissaient pas ce genre de problème.
Nous savons également que l’eau donne la vie et qu’elle sustente notre environnement et notre culture. Pourtant, la demande mondiale d’eau grimpe en flèche en même temps que la démographie. La qualité des ressources en eaux existantes baisse à cause de la pollution. La nécessité de répondre aux besoins toujours plus importants de notre industrie et de notre agriculture, provoque la destruction des écosystèmes hydriques à un rythme inquiétant.
Une brève histoire de l’eau…
Selon les manuels scientifiques, la définition de l’eau se présente comme suit : l’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les organismes vivants connus.
C’est le milieu de vie de la plupart des êtres vivants. Elle se trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des propriétés uniques : c’est notamment un solvant efficace pour beaucoup de corps solides trouvés sur Terre — l’eau est quelquefois désignée sous le nom de « solvant universel ».
L’eau en trois états : liquide, solide (glace) et gazeux (vapeur d’eau). Ce dernier état de l’eau se retrouve dans l’air. Les nuages sont des accumulations de gouttelettes d’eau dans l’air.
La formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau dite « courante » est une solution d’eau et de différents sels minéraux ou d’autres adjuvants. Pour cette raison, l’eau que l’on trouve sur Terre n’est pas un composé chimique pur.
Les chimistes utilisent de l’eau distillée pour leurs solutions, cette eau étant pure à 99 %, il s’agit d’une solution aqueuse. 72 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d’océans mais l’eau est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide.
Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l’eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés ou de watringues… ou comme eau interstitielle du sol.
L’humidité de l’air provient de l’évaporation des mers et eaux douces et de l’évapotranspiration des plantes. La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le cycle de l’eau.
Une crise de l’eau riche d’enseignements : l’Algérie disposera d’ici à 2016 de 96 barrages d’une capacité globale de 9 milliards de mètres cubes
Le gouvernement doit prêter la plus grande attention à l’actuelle crise de l’eau qui peut devenir un vrai problème de sécurité publique et un exutoire du mal-vivre cristallisant les mécontentements et les revendications non satisfaites, notamment dans les zones rurales où l’alimentation en eau reste un problème majeur.
Les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards de m³, dont 12 milliards de ressources superficielles et 2 milliards de ressources souterraines dans le Nord et 5,2 milliards de m³ dans le Sud (superficielles et souterraines).
Les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards de m³, dont 12 milliards de ressources superficielles et 2 milliards de ressources souterraines dans le Nord et 5,2 milliards de m³ dans le Sud (superficielles et souterraines).
Selon Messaoud Terra, représentant du ministère des Ressources en eau, l’Algérie disposera d’ici à 2016 de 96 barrages d’une capacité globale de 9 milliards de mètres cubes.
Il a fait remarquer que 64 barrages sont en exploitation sur l’ensemble du territoire national pour une capacité de quelque 7 milliards de mètres cubes, contre 44 barrages d’une capacité de 3,3 milliards de mètres cubes en 1999.
L’orateur a précisé dans ce contexte que certains projets sont déjà lancés et ont atteint un taux de réalisation « très avancé ».
Il a par ailleurs, insisté sur l’augmentation de la capacité de stockage des barrages en exploitation pour les cinq prochaines années, ce qui permettra non seulement de renforcer la sécurisation de la disponibilité en eau potable mais aussi d’étendre la superficie des périmètres irrigués.
Les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards de mètres cubes, dont 12 milliards de ressources superficielles dans le Nord, 2 milliards de ressources souterraines (Nord) et 5,2 milliards de mètres cubes dans le Sud (superficielles et souterraines).
L’Algérie a largement dépassé les critères de la Banque Mondiale en matière d’accès à l’eau potable, avec un taux national de raccordement de plus de 93%. Toutefois, l’accès aux ressources hydriques reste inégal et les Algériens très mal alimentés en eau dans certaines zones, totalement délaissées par les autorités.
Disponibilité de l’eau en Algérie durant les prochaines années : les soucis de la Kabylie
Il y a un peu plus d’une année, la 3e édition du colloque international sur la gestion de l’eau, organisée par l’école nationale supérieure de l’hydraulique (Ensh), à Tipaza, avait permis de faire le point sur la situation. Plusieurs responsables du secteur de l’hydraulique, des chercheurs, des universitaires ainsi que d’anciens ministres, ont été conviés à l’occasion.
Selon les comptes-rendus de colloque, dont nous disposons un résumé, différentes problématiques ont été abordées lors de ce colloque.
On citera notamment le problème de la disponibilité de l’eau dans les prochaines années, l’assainissement et de surcroît la qualité de l’eau. Le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a surtout mis l’accent, lors de son intervention, sur les problèmes de l’eau dans le Bassin méditerranéen et en Algérie en particulier. Il a soutenu que « l’Algérie a fait le bon choix et sa politique en matière de ressources en eau est claire ».
D’après lui, l’Algérie a su exploiter à bon escient, les ressources en eau non conventionnelles, comme le dessalement de l’eau de mer, le traitement des eaux saumâtres, le recyclage des eaux usées et le pompage à partir de grandes profondeurs.
Bien que le pays bénéficie d’une bonne pluviométrie ces dernières années, les barrages, les retenues d’eau, les forages existants et les usines de dessalement, ne répondent encore pas aux besoins de la population encore moins de l’agriculture. L’Algérie accuse un retard dans ce domaine et Sellal, à l’époque, ministre de l’Hydraulique, savaiit bien de quoi il parlait quand il avait lâché que « le stress hydrique persiste », lors de la mise en service du barrage MAO, dans l’Oranie.
Un peu partout en Algérie, d’après la presse, des populations se plaignent de ne voir couler l’eau de leurs robinets durant des semaines parfois. Et cela se passe en hiver. La résolution du problème de l’eau passe aussi par la réhabilitation des réseaux d’alimentation en eau potable. Datant, surtout pour les grands centres urbains, de l’époque coloniale, ils ne répondent plus aux besoins de par leur vétusté. Ce qui pose plus problème, c’est leur état de délabrement. Des milliers de mètres cubes d’eau, peut-être plus, vont dans la nature chaque jour, à cause des fuites. Non seulement il y a gaspillage malgré la pénurie, mais les réparations, qui ne tiennent pas longtemps d’ailleurs, coûtent cher.
Un autre compte-rendu tire la sonnette d’alarme et présente les soucis des habitants de Tizi Ouzou. En Kabylie, les villageois continuent, un demi-siècle après l’Indépendance, à s’alimenter à l’ancienne. La plupart des sources et fontaines étant à sec ou polluées (décharges sauvages), il faut aller chercher le précieux liquide à des centaines de mètres parfois.
Le barrage Taksebt, près de Tizi Ouzou, ayant une capacité de retenue de 175 millions de m³ était l’espoir des habitants de la région. Mais celui-ci alimente Alger et même une partie de la wilaya de Boumerdès. Ce qui inquiète même les Tizi-ouziens, qui n’ont jamais souffert de problème d’eau. De plus, le barrage, situé dans un site féerique, aux attraits touristiques et hydriques, commence à souffrir de la pollution.
En période hivernale, la pluie charrie un tas de détritus, sachets, bidons et bouteilles en plastique. La beauté du site est altérée par des tas de déchets et des centaines de cannettes, qui s’amoncellent partout. L’inconscience de la population et la passivité des autorités font que les eaux qui s’infiltrent des ordures rejoignent inévitablement l’eau de source.
Il est urgent que des décisions même coûteuses, soient prises. Quoi que cela coûtera, il apporte tant à la population et à l’agriculture, et pourrait apporter beaucoup au tourisme.
Trois cents milliards de centimes, c’est l’enveloppe dont bénéficiera la commune de Béjaïa pour mettre fin aux problèmes liés à l’alimentation en eau potable. C’est le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib,qui en fait l’annonce lors de la visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée récemment dans la wilaya de Béjaïa.
A Draâ El-Qaïd dans la daïra de Kherrata, Necib s’est enquis de l’état d’avancement du projet d’alimentation en eau potable de la commune à partir du barrage Ighil Amda, et dont la fin des travaux est prévue pour mars 2014. Le projet dont l’état d’avancement n’est que de 28%, devrait mettre fin au calvaire de milliers d’habitants de Draâ El-Qaïd et devrait également alimenter 18 localités de l’est et de l’ouest de la wilaya de Sétif.
Le ministre des Ressources en eau a inauguré une station d’épuration à Souk El-Tenine et inspecté les travaux de réalisation d’une autre à Sidi Ali, ainsi que le château Tichy Haf à Bouhamza, qui devrait alimenter en eau potable des régions d’Amizour, Seddouk, Amalou et Akbou.
Document sur l’accès et le traitement de l’eau : l’Algérie, un cas unique en Afrique
L’Algérie, en matière d’accès et de traitement de l’eau, revient de très loin. Géographiquement, tout d’abord, avec une hauteur moyenne annuelle des précipitations de l’ordre de 423 mm, le pays fait partie de ce croissant nord-africain où le manque et la rareté des pluies ont considérablement pénalisé la politique hydraulique depuis l’Indépendance, du moins tant que celle-ci est restée axée sur la mobilisation de ces ressources naturelles par voie de captage (barrages, retenues, etc.).
L’Algérie présente, en effet, un climat semi-aride qui se caractérise par une forte irrégularité pluviométrique, ce qui donne sur le plan des régimes hydrologiques une extrême irrégularité saisonnière et interannuelle des écoulements qui est accentuée par de longues périodes de sécheresse, des crues violentes et rapides, et une érosion intense avec des transports solides importants.
Par ailleurs, la prise de conscience politique du caractère nodal de la question de l’eau pour le développement a été relativement tardive, faute de moyens d’une part, et du fait des troubles qui accaparaient l’attention d’autre part. Jusque dans les années 1990, 50% de l’eau potable se perdaient dans un réseau archaïque voire en état de délabrement, tant les fuites étaient considérables. Il y a eu des moments où les Algériens ne disposaient d’eau qu’une fois par semaine. Paradoxalement, les rues étaient inondées par les fuites de conduites.
Les robinets défectueux dans les institutions publiques (écoles, administration, hôpitaux…) étaient monnaie courante. Et même si le robinet était en bon état, l’eau coulait à perte… Cette négligence a amené le pays à ne disposer que de quelques mois de réserve d’eau potable, et à se retrouver au bord d’une crise hydrique paralysant l’ensemble de l’économie.
Pourtant, l’Algérie dispose de deux ressources décisives, l’une en eau douce, l’autre en eau salée. La première est constituée par la nappe albienne, très profonde (plusieurs centaines de mètres), immense (elle recouvre tout le Sahara central jusqu’en Libye), et qui semble presque inépuisable – de fait, la nappe albienne est l’une des plus grandes sources d’eau potable de la planète.
La juste utilisation de cette nappe, qui n’est pas renouvelable, pour l’irrigation et les besoins industriels (nucléaires notamment), sera un facteur déterminant du développement de l’intérieur du pays. La seconde est constituée par le front de mer de centaines de kilomètres, où se concentre la majeure partie des agglomérations : dès le courant des années 1990, l’Algérie a compris que le salut lui viendrait des infrastructures de dessalement qu’elle saurait mettre en place, et a engagé un programme massif d’équipement.
Des milliards de dollars ont donc été injectés dans la technologie du dessalement, avec des résultats déjà parlants : jusqu’à cette année, la plus grosse usine de dessalement du monde était par exemple construite dans la région d’Oran. Avec une capacité de 500.000 mètres cubes par jour, elle fournit de l’eau potable à près de 5 millions d’habitants. 15 autres stations de dessalement devaient être achevées en 2010 pour l’approvisionnement en eau potable des agglomérations urbaines, couvrant ainsi près de 10% des besoins en eau potable de l’ensemble du pays.
Et l’Algérie entend construire au moins 33 stations d’ici à 2019, selon les prévisions officielles. Par ailleurs, même si un travail considérable reste à faire, le réseau est en voie de rénovation à un rythme accéléré, et les principales agglomérations ne souffrent désormais plus que de coupures intermittentes.
L’Algérie est donc l’exemple, quasiment unique en Afrique, d’un pays qui est parvenu à accomplir sa révolution de l’eau. Partie d’une situation post-coloniale extrêmement défavorable, prisonnière d’une guerre civile qui a longtemps mobilisé tous les efforts que les gouvernements successifs auraient pu faire en matière de développement, l’Algérie est en train de se doter des infrastructures et des technologies qui lui permettront de faire de sa situation une richesse.
Ces efforts ont été rendus possibles par une politique volontariste, qui a commencé en 1995, par la tenue d’Assises nationales de l’Eau, au cours desquelles ont été adoptés les principes d’une Nouvelle politique de l’eau, introduisant notamment la possibilité pour les maître d’ouvrages de concéder leurs installations d’eau potable ou d’assainissement à des opérateurs privés. Ainsi les transferts de compétences depuis des experts (français notamment) ont-ils pu se mettre en place.
Le gouvernement algérien a également su faire comprendre à son opinion publique que la hausse du prix de l’eau, en particulier courant 2005, permettrait de dégager les sommes nécessaires aux investissements : l’Etat a d’ailleurs montré l’exemple en payant pour la première fois de manière régulière ses propres factures d’eau.
L’Algérie qui réalise un autre plan quinquennal extrêmement dense, après une décennie de développement rapide de ses équipements appuyée sur le savoir-faire d’opérateurs étrangers. avait L’ex- ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, avait affirmé que « la gestion déléguée de l’alimentation en eau potable dans le cadre de contrats à objectifs définis, notamment le transfert d’expérience, a permis la généralisation de l’alimentation régulière à 96% de la population et une amélioration acceptable de la gestion des réseaux (…) le droit à l’eau est une réalité palpable au niveau du territoire national, la quantité journalière de chaque individu étant de 60 litres ».
Par Amel Adjou