Malaise à l’APN : Boughali « s’excuse » auprès des députés

Malaise à l’APN : Boughali « s’excuse » auprès des députés

L’Assemblée Nationale Populaire a connu, la semaine dernière, un véritable malaise qui n’est pas passé sans que les relations entre le président de l’APN et certains chefs de groupes parlementaires ne se détériorent. Après un silence sans doute gêné de Brahim Boughali, le président de la chambre basse du parlement a fini par présenter hier ses excuses au députés.

Le président de l’APN, dans un communiqué publié par la chambre basse du parlement, a présenté hier lundi ses excuses aux députés suite à une « histoire de retard » qui a créé un malaise au sein de certains groupes parlementaires qui ont accusé Brahim Boughali de leur avoir manqué de respect.

On rappelle qu’un point de presse a été tenu la semaine écoulée, ou les « frondeurs » ont dénoncé les pratiques du président de l’ANP, et notamment « le mépris et l’humiliation » qu’il a montré envers les députés pour une histoire de « retard ».

Il s’agit d’une séance de la chambre basse du parlement, à laquelle les députés de certains groupes parlementaires sont arrivés en retard. Les députés se sont heurtés à des portes fermées sur ordre du président de l’APN qui a donné des instruction de ne laisser entrer personne.

Les excuses de Boughali

Boughali, dans le communiqué de l’APN, a déclaré qu’il a rencontré les présidents des groupes parlementaires et qu’il a profité de cette occasion « pour présenter ses excuses » mais aussi pour avancer des « éclaircissement à propos de ce qui s’est passé ».

Selon le président de l’APN, il n’a fait qu’appliquer la loi. Il déclare que « la réunion d’évaluation était prévue à 9 h du matin, tandis que le début effectif serait à neuf heures et demie. Après l’arrivée des cadres et des invités, des chefs de groupes, du vice-président, et des membres du bureau de la commission des affaires étrangères qui ont pris place dans la salle à l’heure fixée, c’est par respect au lieu et afin d’éviter tout désagrément, que j’ai donné pour instruction de ne laisser entrer personne dans la salle”.

Boughali ajoute que « la décision n’était dirigée contre personne en particulier » et que « la nouvelle Algérie ne se construit pas avec des comportements négatifs déjà connus dans le passé, ni avec des slogans, mais avec un travail acharné et sincère et la mise en place de normes et de traditions civilisées ».