Les maladies nosocomiales, liées notamment à l’hygiène des mains, entraînent le décès de 5 % des populations affectées dans le monde, a affirmé dimanche une responsable de l’organisation mondiale de la santé (OMS).
La directrice du programme « sécurité des patients » de l’OMS, Benedetta Allegranzi, qui s’exprimait à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’hygiène des mains, a déploré l’absence de données mondiales exactes sur les affections nosocomiales et celles liées à l’hygiène des mains.
Ce type d’affection n’est pas surveillé continuellement dans tous les pays, ce qui ne nous permet pas d’évaluer leur ampleur réelle.
Mme. Allegranzi n’exclut pas des « millions », dans le monde, de cas d’atteintes nosocomiales n’hésitant pas à les classer parmi « les pathologies majeures », comme la Malaria, la tuberculose ou encore le VHI/Sida.
La responsable qui a rappelé les efforts déployés par l’OMS pour faire reculer les maladies nosocomiales, a estimé que la sensibilisation à l’aspect lié à la propreté des mains constituait un moyen efficace pour améliorer les soins, renforcer leur efficience et garantir la sécurité des patients.
Concernant les mesures adoptées par l’Algérie dans le cadre de la prévention des maladies nosocomiales, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière M. Abdelaziz Ziari, a souligné l’importance du programme national de lutte contre les affections nosocomiales.
M. Ziari a signé, au nom du gouvernement algérien, un engagement avec l’OMS pour la maîtrise des affections liées aux soins dans le cadre du programme « sécurité des patients ».