«L’Algérie compte près de 100.000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, selon la société algérienne de neurologie.» C’est ce qu’a déclaré le docteur Smaïl Daoudi, neurologue, médecin chef du service de neurologie du CHU Tizi Ouzou, lors d’un forum sur le système nerveux central.
«L’Algérie compte près de 100.000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, selon la société algérienne de neurologie.» C’est ce qu’a déclaré le docteur Smaïl Daoudi, neurologue, médecin chef du service de neurologie du CHU Tizi Ouzou, lors d’un forum sur le système nerveux central.
Cette rencontre qui a vu la participation de 301 médecins généralistes et animée par trois professeurs spécialistes a été une occasion de présenter les dernières données internationales et recommandations sur la prise en charge de la migraine, de la dépression et de l’anxiété, les moyens récents de leur détections et traitement, sans oublier leur prise en charge. Aussi, il sera question des premiers signes de l’alzheimer.
Le docteur Daoudi a expliqué que «la prise en charge de cette maladie est un peu difficile, car les malades arrivent dans un stade avancé avec des troubles comportementaux». Et d’ajouter : «En Algérie, on a de la chance de garder les patients chez leurs familles et accepter la maladie, et ceci grâce à des facteurs souvent socioculturels, notamment la religion.»
Dans ce sens, le spécialiste a indiqué qu’«on commence à effectuer des consultations de mémoire dans plusieurs villes dans notre pays afin de prévenir la maladie». Par ailleurs, le Dr Daoudi a déclaré qu’«il y a un risque pour les personnes de plus de 60 ans de développer la maladie ce qui nécessite la création de structure de gériatrie dans les hôpitaux».
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative (perte progressive de neurones) incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, et notamment de la mémoire.
Selon les spécialistes, les causes exactes de la maladie d’Alzheimer restent encore inconnues. Il n’y a actuellement pas de traitement qui diminue la progression de cette maladie. Les soins proposés sont principalement d’ordre palliatif et n’ont qu’un effet limité sur les symptômes. La stimulation cognitive, l’exercice physique et un régime alimentaire équilibré pourraient retarder l’apparition de troubles cognitifs chez les personnes âgées.
Wassila Benhamed