La main tendue, le geste inespéré

La main tendue, le geste inespéré
Les 3816 enseignants  qui ont été licenciés ces derniers jours, selon les estimations du ministère de l’éducation, peuvent réintégrés leurs postes. Cette bonne nouvelle émane de la ministre de l’éducation, Mme Nouria Benghebrit, accusée de tous les maux du système éducatif par certains syndicalistes. Elle l’a affirmé, hier, le lundi a Alger  que les enseignants radiés peuvent faire un recours auprès des directions de l’éducation pour leur réintégration, et ce dans le cadre d’une commission paritaire.  Elle a ajouté que le retour des enseignants à leurs postes est  fort « souhaitable’’. Dans cette spirale De ce conflit social qui perdure depuis le mois de Janvier, dans le secteur de l’éducation nationale, la ministre n’à point cessé d’insister,  en parlant de la grève qui paralyse son secteur, que ‘’les portes du dialogue sont toujours ouvertes avec les partenaires sociaux et qu’elles le resteront’’. Elle a déploré dans ce sens le fait qu’aux portes des examens, ‘’des classes sont restées sans enseignants pendant des semaines’’. Elle en appelle par conséquent le reste des syndicalistes, de ‘’faire preuve de bon sens’’, car il y va de l’avenir de milliers d’enfants. Revenant sur les mesures de licenciement, qualifiées de répressives et d’illégales par les enseignants grévistes, Nouria Benghebrit  , tendant davantage sa main  aux syndicalistes , affirme encore que concernant les enseignants ayant reçu une décision de radiation, il est toujours  possible pour ces derniers de déposer un recours leur permettant de rejoindre normalement leurs postes de travail, et ce au niveau des directions de l’éducation où une commission se chargera d’étudier les dossiers en question, qui décidera du sort des enseignants. Elle a, par ailleurs, souligné que les dispositions prises par le département de l’éducation sont totalement justifiables, étant donné que le tribunal administratif a tranché et a déclaré cet arrêt de travail comme étant ‘’illégal’’. Ce geste inespéré de la part de la ministre de l’éducation, reste une sage décision pour clore  ce conflit social et mettre un terme aux surenchères d’un syndicat, qui vient encore de le taxer ‘’humiliation’’ pour le corps enseignant.
L.Ammar