Le capitaine de l’équipe nationale, Madjid Bougherra, estime dans cet entretien que l’essentiel a été réalisé, à savoir battre cette équipe sénégalaise et réaliser la qualification en quarts de finale. Mais le plus dur reste à venir avec ces matchs à élimination directe.
Liberté : Vous avez réalisé l’essentiel face au Sénégal, en décrochant la qualification au prochain tour. Un commentaire ?
Madjid Bougherra : Ce n’était pas facile de gagner face au Sénégal, de surcroît par deux buts d’écart. On a souffert face aux gros gabarits des joueurs sénégalais. C’est vrai que le plus important était de ne pas prendre de but, on était solidaires sur le terrain et nous sommes parvenus à faire la différence sur quelques actions et en situation de contre-attaque.
Nos petits gabarits ont fait la différence. On est très contents de cette qualification, mais le plus dur est à venir.
L’EN a prouvé qu’elle sait réagir lorsqu’elle est dos au mur, n’est-ce-pas Madjid ?
Oui, hamdoullah, dès le début, j’ai affirmé qu’il faut soutenir cette équipe. On a une équipe jeune, qui est sortie d’une belle Coupe du monde. Là, on est qualifié pour les quart de finale de la CAN, on va essayer d’aller plus loin, mais dans l’ensemble nous sommes très contents de notre réaction face au Sénégal. Après la défaite face au Ghana, on était sous pression, on a mis la main dans la main pour aller chercher cette qualif’, et on l’a eue.
C’était un match d’hommes pour nous les joueurs, on s’est donné la promesse de ne pas décevoir le peuple algérien et rentrer à la maison bredouille.
On a retrouvé le Bougherra d’il y a quelques années face au Sénégal, quel est le secret ?
(il rit)… Il n’y a pas de secret à mon sens, je n’ai fait que mon travail sur le terrain. Même si au début j’étais remplaçant, j’ai patienté et maintenant hamdoullah, j’ai joué face au Ghana et face au Sénégal, je dirais que tant que je peux donner à cette équipe, je me mettrai toujours à la disposition du coach.
Comment avez-vous trouvé l’état du terrain ?
Ce qui est sûr, c’est qu’il est mieux que celui de Mongomo. Sincèrement, on se sentait à l’aise sur ce terrain. C’est un beau stade. Concernant le climat, certes, c’était très humide, mais il faisait moins chaud qu’à Mongomo.
Avez-vous une préférence pour les quarts de finale ?
Je pense que toutes les équipes du groupe D se valent. Que ce soit la Côte d’Ivoire, le Mali, le Cameroun ou la Guinée, toutes ces nations sont bonnes, après, quelle que soit l’équipe qu’on va affronter, l’objectif est le même, à savoir une place dans le dernier carré.
Sincèrement Madjid, pensez-vous que vous avez les moyens d’aller au bout de cette compétition ?
Je pense que le minimum pour nous serait les demi-finales, donc figurer dans le top 4 du continent africain. Maintenant il est vrai que si on passe les quarts de finale avec brio, on songera sérieusement à remporter la Coupe d’Afrique.
