« Je vous le disais précédemment, notre problème est l’attaque pas les attaquants. »
Une élimination amère de la sélection algérienne, n’est-ce pas ?
Tout à fait, c’est une élimination qui nous a fait vraiment mal d’autant plus que notre sélection a démontré qu’elle pouvait bien aller au-delà de ce premier tour. Les joueurs ont fait montre de beaucoup de courage, malheureusement… En revanche, on ne doit pas rougir, les Verts viennent de quitter l’Afrique du Sud avec tous les honneurs.
Certes, la tristesse est apparente, surtout pour les joueurs qui se sont démenés à fond. On aura surtout remarqué chez eux cette énorme envie de bien représenter les couleurs nationales, cela n’a pas suffi pour passer au tour suivant.
Quelle analyse faites-vous donc sur ce match ?
Le match fut très difficile. J’avoue, par contre, que notre Equipe nationale aurait pu marquer un but, voire plus, si toutes les occasions qui lui avaient été offertes avait été matérialisées à bon escient.
La stérilité offensive continue de faire des siennes. A ce jour, on n’a pas pu marquer le moindre but. De l’autre côté, on a trouvé une équipe américaine beaucoup plus volontaire, plus déterminée à terminer le match en leur faveur. C’est ce qui les a poussés à croire en leurs chances jusqu’à dernière minute de la rencontre.
N’avez-vous pas remarqué que les joueurs algériens traînaient quelque peu la jambe vers la fin de la partie, peut-être même que ce sont là les conséquences du grand match face aux Anglais ?
Le problème ne réside pas là. J’avais pourtant insisté sur la solidité de la sélection américaine qui figure réellement parmi les équipes les plus en forme de la compétition. Prenez comme exemple les deux derniers matches qu’ils ont disputés. A chaque fois, ils reviennent au score et terminent en fanfare le dernier quart d’heure. C’est leur point fort. Le même scénario s’est reproduit face à l’Algérie ce soir (entretien réalisé après le match, ndlr). Je vous le redis, notre problème réside en attaque.
Ne pensez-vous pas que le compartiment offensif reste le maillon faible, puisque la sélection quitte la compétition avec zéro but marqué ?
Je vous le disais précédemment, notre problème est l’attaque pas les attaquants. Pour preuve, le staff technique de la sélection a utilisé plusieurs joueurs à ce poste sans pour autant améliorer la situation. C’est pour ça que je pense qu’il faudrait au mieux revoir certains détails concernant la tactique adoptée et le travail offensif. Les fruits, on ne les récolte pas après une seule journée de labeur. C’est le fruit d’une longue haleine.
