Avez-vous suivi le match Mali-Algérie ?
Oui, bien évidemment que j’ai suivi comme n’importe quel supporter algérien ce match face au Mali. J’étais déçu de cette défaite car nous étions capables de revenir avec un résultat probant. Mais le football est fait ainsi, il faut accepter en toute sportivité la défaite.
Quelles sont, selon vous, les raisons de cette défaite ?
Je ne peux pas décortiquer bien comme il faut cette défaite, car ceux qui étaient en place sont les mieux placés pour vous répondre. J’étais comme vous devant le petit écran, mais à première vue, je trouve que nos capés ont souffert sur le plan physique à cause du climat en Afrique. Il faut reconnaître aussi que nous avons joué devant une grande équipe et la défaite ne peut être une surprise.
Ne pensez-vous pas que l’EN n’a pas su profiter de la neutralité du terrain pour prendre la tête du groupe ?
C’est vrai que le fait de jouer sur un terrain neutre devait constituer un avantage pour nous afin de revenir avec le meilleur résultat possible, malheureusement, on a laissé filer cette aubaine. Mais il ne faut pas se lamenter tant l’adversaire est de renom.
Ne pensez-vous pas que les victoires face au Niger et au Rwanda ont provoqué un excès de confiance chez les joueurs et le staff technique ?
Non, je ne le crois pas car il est clair que le Niger et le Rwanda n’ont pas la trempe du Mali qui reste une grosse cylindrée. Je ne pense pas que les joueurs ont sous-estimé le Mali. Je suis convaincu qu’ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain mais les conditions n’étaient pas à leur avantage, notamment celles climatiques. Certains joueurs ont joué pour la première fois dans ces conditions atmosphériques.
Certains pensent que Halilhodzic a commis quelques erreurs au cours de cette confrontation. Qu’en dites-vous ?
Je ne veux pas m’immiscer dans le travail du staff technique, qui est le mieux placé pour connaître son équipe. Il faut respecter les choix de l’entraîneur.
Beaucoup de choses ont été dites à propos de l’incorporation de Bougherra après 40 jours d’inactivité, de Bouzid comme arrière droit, alors que Hachoud s’est illustré à ce poste, et aussi l’entrée de Bouazza…
Plusieurs observateurs ont, certes, évoqué certaines lacunes où la responsabilité du staff technique est engagée. Mais comme je l’ai déjà dit, il faut respecter les choix de l’entraîneur et éviter de s’immiscer dans son travail.
L’Algérie vient, toutefois, de rater une belle occasion pour prendre une option pour la qualification…
Je pense qu’il est encore prématuré de parler de qualification. Il reste pas mal de matches à disputer. Il faut aussi se méfier du Bénin qui peut créer la surprise. Le plus important dans ce genre de compétition est de bien négocier les matches à domicile. A présent, les joueurs et le staff technique doivent tirer les leçons de cette défaite qui pourra être utile au groupe en perspective des prochains matches.
Comment s’annonce, à présent, ce match retour des éliminatoires de la CAN face à la Gambie ?
Je ne pense pas que la Gambie soit en mesure de créer la surprise, ici, en Algérie. Tout comme le Rwanda et le Niger, cette sélection n’a pas le niveau de notre EN. Ce match et la qualification, en général, seront une simple formalité pour l’Algérie.
Vous avez toujours soutenu le joueur local, dont certains ont fini par mettre en exergue le talent chez les Verts. Qu’en dites-vous ?
Je n’ai rien à dire, car tout le monde connaît mon avis sur cette question. Au risque de me répéter, je dirais qu’ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes et sont à féliciter.
