Très ému à la fin du match, c’est un Rabah Madjer qui avait les larmes aux yeux que nous avons sollicité pour des déclarations d’après-match : «Je suis très heureux, car ce match gala a été une totale réussite. Les joueurs, le public a répondu présent, les médias aussi. Tout le monde semblait être très content de ce match qui, j’espère, sera suivi par d’autres en faveur des enfants de l’Afrique. Aujourd’hui, il était important de voir les familles en grand nombre au stade. Cela prouve qu’on peut suivre une rencontre de football loin de toute cette violence qui frappe notre football. Ce match gala reflète une belle image de notre football. Aujourd’hui, c’est la victoire de l’Afrique de la fraternité et du football. En ce qui me concerne, je me suis claqué un muscle sur le coup franc, mais cela est anecdotique devant l’engouement qu’a connu ce match.»
Guendouz : «Madjer a bien fait d’organiser ce match»
«Madjer a bien fait de programmer un match pareil. Il a réussi à réunir les anciens joueurs de la sélection algérienne et du football mondial. C’est toujours un plaisir de se retrouver entre nous, surtout lorsqu’il s’agit d’une cause aussi noble que celle-là. L’organisation est bonne, j’espère que cette initiative ne sera pas la dernière.»
Il s’est blessé
Mahmoud Guendouz n’a joué qu’un quart d’heure hier. Il a été contraint de céder prématurément sa place à Mansouri pour cause de blessure. A la fin du match, l’ancien défenseur des Verts marchait en boitant. On lui espère un bon rétablissement.
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Milutinovic a fait un long voyage avant d’atterrir à Alger
L’entraîneur serbe, Boar Milutinovic, a fait un long voyage pour répondre à la sollicitation de Rabah Madjer et diriger la sélection du Reste du Monde pour le match gala d’hier. Pour des affaires personnelles, l’ancien entraîneur, qui a dirigé pas moins de huit sélections différentes dans sa carrière, s’est envolé de Doha à Mexico via Madrid. Milutinovic est retourné à Madrid avant de prendre un dernier vol à destination d’Alger. Il a rejoint son hôtel au moment du déjeuner. L’ancien joueur serbe a aussitôt établi sa liste de joueurs qui vont commencer qu’il a imprimée et distribuée aux joueurs. En bas de la feuille, il n’a pas omis d’écrire : «Amusez vous bien !» Ce qui prouve que l’entraîneur serbe garde toujours son sens du professionnalisme. Mulitinovic ne s’est pas empêché de taquiner Rachid Makhloufi en lui lançant : «On va vous battre !»
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Baya : « Ravi de jouer dans une ambiance pareille»
«Je ne pouvais refuser à Madjer qui est un bon ami à moi de participer à cette rencontre. C’est une bonne cause qu’il défend, et nous sommes contents de lui donner un coup de main. L’ambiance était extraordinaire au stade. C’est vraiment un plaisir de jouer dans un stade pareil. C’est le sport qui sort vainqueur dans cet événement.»
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Tlemçani avec Assad dans sa voiture
Djamel Tlemçani n’a pas fait le trajet avec les autres joueurs. Il a choisi d’accompagner Salah Assad dans sa voiture. Les deux hommes ont apprécié sans doute papoter durant le trajet hôtel El Aurassi-stade 5-Juillet.
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Milutinovic a tenu à immortaliser cela
Bora Milutinovic, l’ex-sélectionneur du Mexique, n’était pas venu à Alger juste pour coacher l’équipe du Reste du Monde, au revoir et merci ! Il a tenu aussi à profiter de son séjour en Algérie qu’il visite pour la toute première fois. Il a ainsi sorti son appareil photo et demandé à votre serviteur de lui prendre quelques photos souvenir en face du flambeau, où les agents de la Protection civile faisaient leur show. «Je ne veux pas rater ça !» Plus tard, Milutinovic est revenu sur le terrain pour s’enquérir de l’ambiance alors que «ses» joueurs se changeaient tranquillement dans le vestiaire.
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Les supporters partagés par «club»
Les supporters qui ont daigné répondre présent pour cet événement ont occupé les gradins par «club». Ceux du CRB dans le virage ouest, ceux du MCA dans le flambeau, ceux de l’USMA plus à l’est. Les agents de la Protection civile occupaient le centre. Un beau décor en somme.
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Saïb et Tlemçani en tenue de ville
Moussa Saïb et Djamel Tlemçani ne se sont pas changés comme les autres. Ils sont restés en tenue de ville, bien qu’ils aient pris place sur le banc de touche.
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La belle surprise de Madjer gâchée par le vent
Au cours de la conférence de presse qu’il avait animée il y a dix jours à la salle de conférences du stade du 5-Juillet, Rabah Madjer avait promis une belle surprise au public qui assistera à la rencontre gala de l’Unesco. Malheureusement, le vent qui a soufflé hier au stade olympique a tout gâché. La surprise promise par Madjer et les organisateurs du match gala consistait à transporter Madjer en hélicoptère juste avant le coup d’envoi. L’ancien capitaine des Verts devait être accompagné de deux enfants l’un portant le drapeau algérien et l’autre le drapeau de l’Unesco avant que tout ne soit gâché par le vent. Cela n’a pas empêché que le match gala d’hier soit une réussite grâce aux concours des autorités.
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La DGSN au four et au moulin
Sans l’apport précieux des responsables de la DGSN, Rabah Madjer n’aurait jamais pu mettre en pratique son idée. Toutes les facilités ont été accordées par les responsables de la Sûreté nationale dont les membres étaient au four et au moulin depuis l’arrivée des premiers invités au match gala jusqu’à la fin de l’évènement. Les stars européennes n’ont d’ailleurs pas tari d’éloges sur le savoir- faire et l’amabilité des membres de la Sûreté nationale.
Djiar aux petits soins
Le ministère de la Jeunesse et des Sports, à sa tête M. Djiar et ses conseillers, ont également tout fait pour que la fête soit totale. M. le ministre suivait pas à pas les différentes étapes qui ont précédé le match. Il faut dire aussi que ses conseillers et le responsable des sports de la DJSL d’Alger n’ont ménagé aucun effort pour mettre à l’aise les invités de Madjer, joueurs et officiels. Mme Pilar Alvarez-Laso, sous-directrice de l’Unesco, et ses accompagnateurs, ont eu droit à un programme de séjour de qualité concocté par les responsables du MJS.
La Protection civile fait le show
Pour que le spectacle soit entier, des membres de la Protection civile, installés dans la tribune du flambeau, ont fait un show extraordinaire tenant en haleine un public dont le nombre est allé crescendo jusqu’à atteindre quelque 30 000 spectateurs. Une affluence que même les affiches du championnat n’arrivent plus à assurer. Un grand bravo donc au colonel Lehbiri de la Protection civile !
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Belloumi, Madjer, Mena, Assad… comme à l’époque !
C’était donc ça l’ambiance ! Détendue, mais trop sérieuse pour qu’on élève la voix ou qu’on laisse éclater un rire, comme on en voit généralement au sein d’un groupe. On ne sait pas si l’âge en est pour quelque chose, mais les petits groupes formés dans le bus qui transportait la génération 80 à laquelle s’était joint Badou Zaki, papotaient doucement durant le trajet hôtel El Aurassi-stade du 5-Juillet, rendu fluide grâce au concours des services de sécurité. Car autrement, le deux bus qui transportaient tout ce beau monde auraient trouvé toutes les difficultés à se frayer un chemin.
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Makhloufi devant comme à l’époque
Rachid Makhloufi était naturellement convié à faire le trajet en compagnie des «locaux». L’ex-sélectionneur national s’est assis devant comme le fait tout entraîneur lors de chaque déplacement. «Je vais voir le terrain», a dit Rachid Makhloufi au stade. Ça lui tenait visiblement à cœur, comme si c’était un quelconque sanctuaire où l’on pouvait se ressourcer. Vitor Baya, Frenando Coto, Christian Karambeu, Rui Baros et Khalilou Fadigia lui emboîtèrent le pas. Tous se sont retrouvés ainsi sur cette pelouse du 5-Juillet à tâter le terrain et humer l’air libre.
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Fadigua : «Pour tonton Rabah, je suis prêt à tout»
Un hommage devrait être rendu à Khalilou Fadiga, l’ex-meneur de jeu des Lions de la Teranga, arrivé, hier après-midi. L’ex-joueur de l’AJ Auxerre n’a même eu le temps d’aller à l’hôtel se reposer, ni prendre un léger repas sportif. Arrivé à 15h, il s’est rendu directement au stade : «Pour tonton Rabah, je suis prêt à tout. Sitôt arrivé, j’étais donc obligé de venir directement. Comme j’ai raté mon vol hier, j’ai dû attendre ce lundi matin pour embarquer. Mais ça ne fait rien. Je suis heureux d’être ici.» Le numéro 11 de l’équipe du reste du monde a enfilé sa tenue, après avoir cassé la croûte dans le vestiaire et venu s’échauffer avec le reste de l’équipe.
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Couto toujours aussi «tranchant» !
Fernando Couto est resté le même. Toujours la même silhouette fine, à croire que le poids des ans n’a eu aucun effet sur lui. L’ex-capitaine du Portugal a gardé et son physique et ses bonnes habitudes de défenseur. Très concentré, il paraissait reproduire le même rituel qu’à l’époque où il était joueur professionnel. Toujours aussi tranchant le Couto !