L’absence du sélectionneur national, Rabah Madjer et de ses deux adjoints, Djamel Menad et Meziane Ighil lors de la finale de la coupe d’Algérie a provoqué un tollé.
Cette attitude résume clairement le paradoxe entre les déclarations du coach national, qui ne cesse de répéter qu’il comptait désormais relancer les joueurs locaux, et les faits sur le terrain, lui, tout comme ses adjoints, qui ne suivent d’ailleurs pas les matchs de championnat national. Ce qui pourrait leur permettre de dénicher quelques éléments à même de renforcer l’effectif national.
Le stade mythique du 5 Juillet a été, faut-il le rappeler, le théâtre d’un remake de la finale de la coupe d’Algérie (1991), qui a vu l’USM Belabbès remporter son deuxième trophée sur le même adversaire, en l’occurrence la JS Kabylie (2-1).
L’absence de Madjer et son staff coïncide avec le stage des Verts au centre de formation des équipes nationales de Sidi Moussa, en prévision du match amical face à l’Arabie saoudite, le 9 mai prochain en Espagne.
Nombreux sont ceux qui se demandent comment l’entraîneur de l’équipe nationale compte aligner, lors ce match face à l’Arabie saoudite, des joueurs-tous issus du championnat national- qu’il ne connaît que très peu et qu’il ne supervise pas au sein de leurs clubs respectifs. En revanche, il se contente de les voir à travers le petit écran!
En effet, techniciens et anciens joueurs sont unanimes qu’il est bien différent de voir un joueur jouer depuis les gradins et de le voir devant le petit écran. Le voir sur le triangle vert vous donne plus d’idées et vous permet d’évaluer sa performance, son positionnement et ses mouvements tout au long de la partie.
Si l’absence du staff technique lors des matchs du championnat national pouvait éventuellement passer inaperçue, mais ne pas assister à une finale de coupe d’Algérie est injustifié, surtout si l’on sait que deux joueurs de chaque club, en l’occurrence Belkalem et Boukhenchouche (côté JSK) et Larabi et Zouari (côté USMBA) sont retenus pour cette joute amicale.
Traduit par: Moussa. K.