Après avoir sollicité Tahar Abouzeid, nous nous sommes rendus auprès de l’un des meilleurs joueurs égyptiens des années 1980. Il s’agit de l’ex-milieu de terrain de l’équipe nationale d’Egypte et d’Al Ahly, Madjdi Abdelghani. Ce dernier, qui nous a parlé à cœur ouvert, nous a confié que l’invitation de Rabah Madjer est très importante pour lui et difficile à refuser. Il en profitera pour déclarer que l’international algérien est le meilleur élément que l’Algérie ait connu. Profitant de cette interview, Abdelghani a jugé utile d’évoquer le rôle des journalistes algériens qui, selon lui, sont des professionnels et connaissent parfaitement le football.
Tout d’abord, bienvenue en Algérie….
Je vous remercie pour cet accueil chaleureux. Sincèrement, je ne me suis pas senti une seule minute loin de mon pays. Les relations entre les Algériens et les Egyptiens ont toujours été à la hauteur, même s’il y a eu quelques dépassements lors des éliminatoires de la dernière Coupe du monde. Heureusement, tout est rentré dans l’ordre.
Avez-vous facilement accepté l’invitation de Rabah Madjer pour prendre part au match de charité au profit des enfants du continent africain ?
Sincèrement, c’est difficile de refuser une telle invitation lorsqu’un aussi grand joueur vous l’adresse. Rabah est de plus un ami. Nous avons évolué dans le même championnat au Portugal. D’ailleurs, il m’appelait après chaque rencontre pour me féliciter.
Cela vous fait quoi de participer à ce genre de match pour lutter contre la famine et aider les enfants du continent africain ?
C’est un devoir pour chaque être humain de participer à ce genre d’initiative. Aider les enfants de l’Afrique est une obligation. Personnellement, c’était un honneur pour moi d’y participer. Toutefois, ce fut une occasion de retrouver Madjer, Belloumi et bien d’autres…
Si l’on vous demandait de nous citer le meilleur joueur algérien de tous les temps que répondriez-vous ?
Sans la moindre hésitation, ce serait Rabah Madjer. Sincèrement, c’est un monument du football algérien. Il a beaucoup donné pour le football algérien. N’oubliez pas qu’il avait la cote au Portugal lorsqu’il évoluait au FC Porto. Si vous permettez, je voudrais ajouter quelque chose…
Allez-y…
Je garde un bon souvenir de l’Algérie et surtout de ses journalistes qui sont de vrais professionnels. Ils m’ont beaucoup encensé il y a quelques années. C’était en 1983 et pourtant on avait affronté l’équipe de leur pays, l’Algérie ! Avant et après le match, les journalistes algériens, qui connaissent bien le football, n’arrêtaient pas d’évoquer mon nom comme étant le joueur le plus dangereux de l’équipe d’Egypte.