Emmanuel Macron a annoncé, lors de son discours devant le Parlement réuni en Congrès, à Versailles (Yvelines), lundi dernier, sa volonté de donner un «cadre» à l’islam, prévenant qu’aucune remise en cause des principes républicains ne serait acceptée. «L’ordre républicain, c’est aussi de ramener dans le giron de la République des pans de société qui s’en sont éloignés», a dit le chef de l’Etat français. «La République n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam, pas davantage qu’avec une autre religion, la laïcité veut simplement que soit garantie à chacun la liberté de croire et de ne pas croire.» Emmanuel Macron, qui avait prévu initialement de faire des annonces sur l’islam au premier semestre 2018, a prévenu en février qu’il ne dévoilerait «une proposition que quand le travail sera abouti» et revendiqué sa méthode consistant à «avancer touche par touche». Pendant la campagne présidentielle, jugeant les musulmans de France «mal représentés», il avait notamment souhaité la mise en place d’une «nouvelle structure» ainsi que la formation des imams «sur le sol français et de façon adaptée aux valeurs de la République».
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