Macron, le candidat soutenu par l’Algérie en pôle position pour la présidentielle en France

Macron, le candidat soutenu par l’Algérie en pôle position pour la présidentielle en France
Le centriste Emmanuel Macron, arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle en France, est le seul candidat qui a effectué une visite en Algérie. Il a été reçu par plusieurs responsables, à savoir le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra et le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchaoureb.
Son passage en Algérie a été une étape décisive dans sa campagne électorale. Macron avait trouvé un soutien total auprès des hauts responsables en Algérie. Le leader d’En Marche! avait déclaré que la France doit présenter ses «excuses à celles et ceux envers lesquels elle a commis ces gestes de «barbarie». En qualifiant la colonisation française de l’Algérie de «crime contre l’humanité», Macron avait choqué la droite française qui avait tenté d’exploiter cette déclaration contre Macron C’est peine perdue, l’Algérie avait opté pour le bon candidat qui se dirige tout droit vers l’Elysée, le 7 mai à l’occasion du 2e tour de l’élection présidentielle en France.
Il faut relever aussi que Macron est un anti-islamiste et est soutenu par le loby juif de France. Macron qui affrontera Marine le Pen du Front national de l’extrême droite au 2e tour, bénéficie d’ores et déjà du report des voix des autres candidats, éliminés au premier tour. Macron est devenu l’unique alternative pour barrer la route à l’extrême droite en France. Après les résultats du premier tour ce dimanche, Macron a estimé que « l’on tourne clairement aujourd’hui une page de la vie politique française ». « Les Français ont exprimé leur désir de renouvellement. Notre logique est désormais celle du rassemblement que nous poursuivrons jusqu’aux élections législatives », a déclaré l’ancien ministre de l’Economie, âgé de 39 ans, qui a démissionné en août du gouvernement pour fonder un mouvement politique, selon l’AFP. Le candidat d’En Marche ! a remporté 23,7 % des voix et celle du FN 22 %. C’est pour la première fois, dans l’histoire de la Ve République, que le clivage droite-gauche est exclu du deuxième tour, notamment avec la disqualification du parti de la droite (LR) et du Parti socialiste (PS).
Mohamed Nassim