Maché automobile mondial : Après Proton, la Malaisie veut une nouvelle marque nationale

Maché automobile mondial : Après Proton, la Malaisie veut une nouvelle marque nationale

Le Premier ministre malaisien, ayant présidé Proton jusqu’en 2016, a évoqué la possibilité de relancer une nouvelle « voiture nationale », après l’entrée d’un groupe chinois au capital de Proton.

« Notre ambition est de démarrer une autre voiture nationale, peut-être avec l’aide de nos partenaires en Asie », a affirmé Mahathir Mohamad au cours d’une visite à Tokyo. « Nous voulons accéder au marché mondial », a

- t-il ajouté, regrettant que la marque Proton soit passée dans des mains étrangères.

Proton, né de l’ambition de Mahathir Mohamad de s’associer au décollage des « tigres asiatiques », a entamé la production de voitures particulières au début des années 1980 sur la base de modèles Mitsubishi Motors, et a brièvement exporté des véhicules en Europe occidentale au début des années 1990. La marque, aux modèles jugés peu imaginatifs et de piètre qualité, a fini par être cédée en 2012 au groupe malaisien DRB-HICOM qui n’a pas réussi à redresser la barre.

Face au recul des ventes et à un important endettement, Mahathir Mohamad a décidé de chercher l’an dernier un « partenaire étranger stratégique ». PSA avait alors fait part de son intérêt, mais c’est finalement Geely, propriétaire de Volvo, qui a acquis 49,9 % de Proton (DRB-HICOM restant détenteur des 50,1 % restants).