M. Tou souligne à Luanda l’importance du développement des infrastructures des transports en Afrique

M. Tou souligne à Luanda l’importance du développement des infrastructures des transports en Afrique

tou.jpgLe ministre des Transports, Amar Tou, a souligné jeudi à Luanda la nécessité de concentrer les efforts des pays africains en vue d’améliorer le niveau de développement des infrastructures de transport dans le continent.

Intervenant lors des travaux de la 2éme Conférence des ministres africains en charge des Transport, qui se déroule du 21 au 25 novembre en Angola, M. Tou a mis l’accent notamment sur « la facilitation de l’intégration régionale et l’harmonisation des législations nationales, réglementations, normes et standards dans les différents modes de transports », at-on appris de source proche du ministère.

Le ministre a également appelé ses pairs à développer les efforts pour la mobilisation des ressources financières propres ou avec les partenaires et institutions financières multilatérales ainsi que la mobilisation des capacités propres du continent en matière d’ingénierie et de réalisation à même de permettre d’atteindre les objectifs fixés.

Il a, en outre, insisté sur la nécessité d’engager dans les meilleurs délais un programme d’actions prioritaires au niveau de chaque communauté économique régionale sur la base des conclusions d’une étude réalisée dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).

Cette étude, initiée par la Commission de l’Union africaine, le NEPAD et la Banque africaine pour le développement, prévoit que les schémas de développement des infrastructures de chaque pays du continent doivent satisfaire les besoins de transport au niveau national mais aussi permettre l’insertion de ces infrastructures dans un plan régional et continental, rappelle-t-il.

M. Tou a, par ailleurs, affirmé que l’Algérie partage toute approche (…) dans le sens du développement économique et social du continent, de l’intensification des intérêts économiques communs, de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration de l’attractivité et de la compétitivité des pays africains.