Le président du Mouvement de la société pour la paix MSP), M. Bouguerra Soltani a salué mardi les projets de loi examinés et approuvés dernièrement par le Conseil des ministres soulignant que les projets de lois sur les élections et sur l’Information notamment constituent un « bon qualitatif » dans le processus démocratique.
Intervenant lors de l’installation de l’instance nationale des élections du MSP, M. Soltani a indiqué que les questions examinées par le Conseil des ministres constituent les « nouvelles » caractéristiques de l’Algérie d’après la réconciliation nationale dans le cadre des réformes profondes initiées par le président de la République pour redonner espoir au peuple algérien.
Le projet de loi sur les élections vient en deuxième position après la Constitution de par son importance, a souligné le président du MSP appelant à « davantage d’efforts pour mettre un terme à l’ingérence de l’administration dans le déroulement du processus électoral ».
M. Soltani qui a préconisé la révision de la composante des bureaux de vote a émis des « réserves » quant au prolongement de la durée de vote lors des élections.
Il a, par ailleurs, estimé que les prochaines échéances étaient différentes des autres eu égard aux réformes profondes que l’Algérie a engagées et qui sont à même de rennover la vision du système politique dans le pays. M. Soltani a en outre mis en avant l’importance de la proposition d’ouverture du champ audio-visuel au privé émise par le Conseil des ministres.
Il a, d’autre part, appelé à une présence massive des députés lors de l’examen des projets de loi par le Parlement soulignant que leur absence serait « injustifiée et inadmissible » compte tenu de l’ »importance » des projets soumis au Parlement.
« L’installation de l’instance nationale des élections du MSP ne relève pas d’une simple préparation technique, c’est une préparation politique en perspective des élections parlementaires et locales prévues en 2012, a insisté M. Soltani pour qui il ‘sagit de se mettre au diapason des réformes et créer un climat favorable afin que « les élections répondent aux attentes du président de la République ».