M’ sila-Bou Saâda : L’APC récupère son foncier

M’ sila-Bou Saâda : L’APC récupère son foncier

Une opération de récupération de 400 assiettes foncières au niveau des quartiers  Baten, les rues  Sidi Amer et  d’Alger,  commune de Bou Saâda, ont été lancées avant-hier.

Nos sources indiquent qu’une commission représentée par les services communaux et de la police de l’urbanisme a procédé à la démolition des constructions illicites en application des lois qui régissent l’urbanisme telles celles relatives au permis de construire, de la préservation du patrimoine foncier et de la lutte contre toute forme de constructions illicites et du squat d’espaces.

Cette action s’inscrit dans le sillage de l’enquête en cours concernant quelque 2 000 lots de terrain (lire notre précédente édition).

D’autre part, et selon les mêmes sources, le wali de M’sila, et par mesure conservatoire, a suspendu trois fonctionnaires de la commune de Tamsa, poursuivis dans une affaire de «dilapidation de deniers publics» dans laquelle serait également impliqué l’ex-président de l’APC et un directeur d’école exerçant dans la localité de Sidi Amer. Par ailleurs, la cimenterie du Groupe Lafarge, à Hassi Dhalaâ, commune de M’sila, est paralysée depuis quatre jours par une grève des travailleurs.

Le climat de tension est monté d’un cran, et les ouvriers ont cessé le travail en signe de solidarité avec trois des leurs dont un a été licencié.

Côté administration, c’est un autre son de cloche tout à fait différent puisque le litige porterait sur «un problème relevant de la gestion», et on apprendra dans ce même contexte que les travailleurs «ne peuvent revendiquer la prime annuelle d’intéressement du fait que les objectifs de production arrêtés d’un commun accord entre administration et syndicat n’ont pas été atteints».

Hier, le directeur des ressources humaines de la centrale a été dépêché d’Alger pour trouver un terrain d’entente et relancer la production.

Abderrahmane Missoumi