Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), M. Amar Saadani a présenté samedi à Blida, le programme de modernisation du FLN, qui s’articule autour de dix points.
« L’unification des rangs des militants », « la réhabilitation des personnes marginalisées ou éloignées », » redynamisation des structures du parti », »l’élargissement de la base militante »,
« Consolidation du rôle historique » du parti et « la sauvegarde de son aura en tant que legs historique », sont les principaux points de ce programme, a t-il précisé.
Présidant une rencontre régionale des militants du centre du pays qui s’est déroulée à Blida, M. Saadani a réitéré en outre « l’appel du FLN à M. Abdelaziz Bouteflika pour se porter candidat aux prochaines élections présidentielles ».
« Cette demande est renouvelée par le FLN, au vu du bilan positif accompli par M. Bouteflika en tant que président de la République depuis 1999, et antérieurement en tant que ministre des affaires étrangères » du pays, a expliqué M.Saadani en rappelant « les différentes réalisations inscrites à l’actif du président de la République, dans les domaines politique, économique, culturel, social et diplomatique ».
» L’histoire témoigne des réalisations diplomatiques de M. Bouteflika au temps où il était ministre des affaires étrangères où il a été l’architecte du règlement du conflit entre l’Ethiopie et l’Erythrée et c’est lui, également, qui avait donné la parole à M.Yasser Arafat pour d’exprimer devant l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) », a ajouté M.Saadani devant une salle archicomble.
Par ailleurs ,le SG du FLN s’est interrogé sur les raisons de « la non prise en compte du chiffre donnant 80.000 martyrs victimes des massacres du 8 mai 1945 » perpétrés par le colonialisme français. « Ce chiffre a été donné officiellement par le FLN sur la base d’un bilan fait par l’Association des Oulémas musulmans », dira t-il.
« Par devoir envers l’histoire, les martyrs et les Oulémas qui ont donné ce bilan, nous devons préserver ces vérités de l’oubli, sachant que la France n’est toujours pas prête à reconnaître ses crimes contre les Algériens.