Le président du parti Ahd 54, M. Ali Faouzi Rebaïne a appelé, lundi à Alger, à l’implication de toutes les forces politiques dans le processus de réformes opérées en Algérie.
M. Rebaine, qui a été élu pour un nouveau mandat à la tête du parti lors du congrès extraordinaire tenu le 18 novembre, a appelé à ouvrir la voie à toutes les forces politiques activant sur la scène nationale pour leur permettre de participer aux réformes opérées en Algérie, des réformes qui, a-t-il dit, devraient être « globales et radicales ».
Lors d’une conférence de presse, M. Rebaïne a passé en revue les recommandations des congressistes notamment « la consécration du principe de la démocratie, la garantie des libertés, le respect du principe d’alternance au pouvoir » ainsi que « la dynamisation et l’assainissement de l’espace politique, associatif et de l’information ».
Le président du parti Ahd 54 a également évoqué ce qui caractérise actuellement la scène nationale, particulièrement les textes de loi soumis au parlement en prévision des prochaines étapes importantes à l’instar des élections législatives.
Dans ce cadre, il s’est dit convaincu que la régularité et la transparence des élections est tributaire de « l’impartialité totale » de l’administration et « d’un financement transparent et direct de la campagne électorale par l’Etat ».
L’utilisation des urnes transparentes est une mesure insuffisante pour garantir des élections régulières, d’où la nécessité, selon lui, de faire appel à des observateurs internationaux pour la surveillance de l’opération.
Concernant la surveillance judiciaire des élections, conformément aux nouvelles dispositions du projet de loi électorale adopté récemment par l’APN, M. Rebaine a proposé que les magistrats soient sélectionnés par un tirage au sort en ouvrant le champ aux représentants des partis politiques et aux candidats pour la surveillance des élections.
Il a également souligné » la nécessité de remplacer le gouvernement actuel par un gouvernement technocrate » auquel sera confiée la mission de préparation des prochaines échéances électorales.
Sur le plan économique, M. Rebaine s’est dit « étonné » que les entreprises nationales soient « exclues » des grands projets à l’instar de l’autoroute est-ouest ce qui entraînera, a-t-il dit, « la dilapidation des fonds au moment où la réalisation de ce genre de projets doit être 100 % algérienne ou au moins sous supervision algérienne en cas de non disponibilité des moyens ».