M. Ould Khelifa salue la « dynamique » de la coopération algéro-française

M. Ould Khelifa salue la « dynamique » de la coopération algéro-française

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a salué hier à Alger la « dynamique » qui marque le processus de coopération algéro-français à tous les niveaux, indique un communiqué de l’APN.

L’échange de visites entre les hauts responsables des deux pays « ont renforcé les relations bilatérales et les ont hissées à un niveau fort positif », a affirmé M. Ould Khelifa lors de l’audience qu’il a accordée au vice-président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, Michel Vauzelle.

Au plan parlementaire, le président de l’APN s’est félicité des résultats « positifs » réalisés dans le cadre de la Grande commission parlementaire. Evoquant la situation prévalant dans la région, M. Ould Khelifa a passé en revue les efforts de l’Algérie pour favoriser le dialogue entre belligérants au Mali et en Libye, précisant que ces efforts « émanent du souci de l’Algérie de préserver la paix et la stabilité dans la région ».

Il a, d’autre part, évoqué la question palestinienne « qui ne connaît aucune évolution depuis le début de l’occupation israélienne, il y a 60 ans », souhaitant que l’Assemblée nationale française vote la résolution de reconnaissance de l’Etat palestinien.

De son côté, M. Vauzelle a affirmé que la coopération économique avec l’Algérie « peut, à la faveur d’un climat positif, passer à des niveaux supérieurs », soulignant que les responsables des deux pays « en sont conscients ».

Il est également revenu sur le partenariat qui lie les deux pays dans plusieurs secteurs économiques, estimant que l’instabilité enregistrée dans la partie Est de la méditerranée » avait renforcé la coopération entre les deux pays sur le plan bilatéral et dans le cadre du groupe 5+5″.

Les agressions israéliennes contre la mosquée d’Al Aqsa « sont inacceptables », a estimé M. Vauzelle, affirmant que la France « est appelée à considérer sérieusement la question de reconnaissance de l’Etat palestinien, à l’instar de ce qui a été fait dans d’autres pays européens ».