Intervenant lors d’une conférence de presse organisée au terme d’une rencontre avec les cadres de l’administration locale, M. Ould Kablia a indiqué que cesélections revêtent plus d’importance pour l’Etat et les partis politiques, « ce qui n’est pas le cas des citoyens », estimant que ce phénomène de participation auxélections n’est pas propre à l’Algérie mais à tous les pays à travers le monde.
Evoquant le fichier électoral qui est passé de 21 millionsd’électeurs en mai 2012 à 20 millions pour les prochaines élections locales, le ministre a expliqué que la communauté algérienne établie à l’étranger, évaluée à 990.000 électeurs, n’a pas le droit de voter dans la mesure où les électeurs de ces circonscriptions nerésident pas en Algérie.
Toujours au sujet du fichier électoral, il a expliqué que chaque année, le ministère de l’intérieur fournit des efforts en procédant au « toilettage » des listes, soulignant à ce propos la difficulté de la mission en raison des changements de résidence, des décès et de l’inscription des nouveaux électeurs.
A une question sur l’élection de M. Mohamed Seddiki, du parti AHD 54, à la présidence de la commission national de surveillante des élections locales, M. Ould Kablia a estimé que M. Seddiki a gagné en expérience après avoir présidé la même commission lors des élections législatives de 2012.
« Désormais, M. Seddiki connaît mieux ses prérogatives, ce qui permet de mieux collaborer et coordonner nos actions par rapport à ce qui se faisait auparavant ».
A propos des partis qui prendront part à la prochaine consultation électorale, il a précisé que 36 formationspolitiques ont présenté moins de 100 listes électorales et que 25 n’ont pas dépassé le cap de 50 listes, ce qui signifie que ces partis n’ont pas pu se hisser au niveau d’un parti politique national, a-t-il dit.
Il a ainsi cité l’exemple du Mouvement national pour la nature et le développement qui n’a que deux listes électorales, faisant observer que d’autres partis ont demandé à être carrément dissous.
A ce propos, il a précisé que c’est la nouvelle loi qui a permis l’agrément des nouveaux, déclarant dans cet ordre d’idées : « Je ne produis pas de partis politiques ».
Toutefois, il fait observer que son département veillera à ce que ces formations politiques respectent les dispositions de la nouvelle loi (sur les partis) et n’hésitera pas à leur retirer l’agrément le cas échéant.
Il a précisé, en outre, que 61 partis sont actuellement agrées, dont quatre sont interdits d’activités « en raison de crise internes », alors que cinq ont décidé de ne pas participer aux élections.