M. Ould Abbès s’entretient à Marrakech avec plusieurs de ses homologues africains

M. Ould Abbès s’entretient à Marrakech avec plusieurs de ses homologues africains

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, s’est entretenu vendredi à Marrakech avec plusieurs de ses homologues africains des expériences en matière de lutte contre le cancer et les stratégies de prise en charge de cette maladie.

M. Ould Abbès a ainsi rencontré les ministres de la Santé marocain, soudanais et malien. Il a également eu un entretien avec le directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ces entretiens ont eu lieu en marge de la conférence internationale sur la lutte contre le cancer dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique qui a débuté jeudi. Le ministre de la Santé s’est également entretenu avec les dirigeants de laboratoires pharmaceutiques, dont les produits sont présents en Algérie et qui souhaitent y investir, notamment dans les vaccins, en instaurant une « collaboration profitable aux deux parties ».

Lors des travaux de la conférence, M. Ould Abbès a réitéré sa proposition de création d’un fonds mondial de lutte contre le cancer et appuyé la proposition marocaine de création d’un fonds régional Moyen-Orient et Afrique destiné à lutter contre le cancer. Concernant ce dernier point, il a proposé la mise en place d’un échéancier afin de « mutualiser les énergies pour faire aboutir ce projet ». S’agissant du traitement du cancer, le ministre de la Santé a souligné l’importance de la prévention, tout en insistant sur la nécessité de « ne pas négliger les thérapies nécessaires à la prise en charge optimale de la maladie ».

Il a aussi attiré l’attention des participants sur les études récentes qui démontrent qu’un excès de séances de mammographie est néfaste pour la santé et peut provoquer d’autres maladies cancéreuses.

M. Ould Abbès a souligné, en outre, l’importance de conjuguer les efforts pour permettre aux personnes atteintes du cancer d’accéder aux différents traitements et thérapies, les facteurs économiques et sociaux étant « déterminants » dans l’accès aux soins et aux nouvelles technologies moléculaires.