« 2012 commence bien » a relevé le ministre de l’Habitat en visite dans la wilaya de Chlef. C’est l’année des moissons, plus de 7.000 logements seront livrés et au total ce seront de 45.000 à 50.000 citoyens qui vont bénéficier d’un meilleur cadre de vie, par la grâce de l’important effort, il faut le souligner des pouvoirs publics.
Pour cette wilaya dont le chef-lieu s’est écartelé au lendemain du séisme ravageur d’Octobre 1980, la métamorphose est complète, Chettia à titre d’illustration en symbolise cet état de fait. Agglomération enclavée, relevant de la daïra d’Ouled Fares, un lieu-dit presque, elle constitue aujourd’hui l’une si ce n’est la plus grosse commune de la wilaya après celle du chef-lieu. C’est là que le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, Noureddine Moussa a procédé jeudi dernier à la cérémonie de remise des clefs et des attributions de la plus grosse part des 1.934 logements distribués ce jour là, entres autres au niveau des communes de Sidi-Akacha, Oum-Drou et Oued-Fodda. 200 autres familles seront prochainement concernées par une opération de relogement dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire, leurs nouvelles habitations sont fin prêtes. A Hay Chorfa, à l’ouest de la ville de Chlef, le ministre s’est enquis de l’état d’avancement des travaux du nouveau pôle urbain. Un pôle qui avec ceux de Chettia et Hay Bensouna constituent sur une assiette globale de 216 hectares la nouvelle ville de Chlef. Lancés en janvier 2008 sur une assiette de 76 hectares et dont les travaux ont été menés par, pas moins de 6 bureaux d’études et 21 entreprises de réalisations toutes il faut le souligner locales, les travaux enregistrent une cadence des plus appréciables. 2.836 logements sur un programme global de 3.252 logements sont «sortis de terre» pour reprendre l’expression. Un pôle de vie par excellence dans la mesure où des équipements aussi bien économiques, administratifs, culturels qu’éducatifs y sont injectés. Un point sur lequel aura insisté . Noureddine Moussa, «500 milliards de centimes ont été accordés pour la seule opération de viabilisation des sites et des études inhérentes sont lancés en parallèle à celle des logements», offrir un cadre de vie ou l’espace vert prédomine reste cette constante instruction. Chlef c’est aussi ce gigantesque effort accompli et qui continue pour le secteur de l’enseignement supérieur. Une halte observée par M. Moussa au niveau du pôle universitaire d’Ouled-Fares lui a permis d’apprécier de visu l’état d’avancement de ce projet qui s’étale sur une assiette de 82 hectares et qui comprend au total 33 opérations pour un montant global de pas moins de 1.444 milliards de centimes. 13.000 sur les 18.000 places pédagogiques sont achevées, 2.000 sont en cours de réalisation et 3.000 sont en voie de lancement. Une cité universitaire d ‘une capacité de 12.500 lits est prévu également ainsi que des modules annexes tels l’auditorium de 1.200 place, achevés et qui reste à équiper.
Abderahmane Marouf Araibi