Il a plaidé, par ailleurs, pour « le respect de la liberté d’expression dans toutes les manifestations pacifiques, dans n’importe quelle région du pays, y compris dans la capitale », a précisé l’hôte de l’Instance de consultations.
Permettre la création de partis, de syndicats et d’associations de la société civile, comptent aussi parmi les suggestions de M. Nezar qui a insisté sur « la nécessité d’instaurer la transparence à tous les niveaux ».
Tout en considérant ces réformes comme des mesures « nécessaires » pour l’édification d’un Etat de droit, il a souligné qu’il avait accepté l’invitation de l’Instance du fait que « le Président de la République s’est engagé officiellement à mettre en oeuvre ces réformes ».
Pour lui, « cette initiative doit être l’occasion rêvée de remettre le flambeau aux nouvelles générations ».
« Si le défi à relever est relatif à l’amendement de la Constitution pour la consécration de l’Etat de droit, qui constitue un objectif à réaliser, j’insiste devant l’opinion publique sur la dimension historique de cette occasion qui s’offre à nous », a-t-il encore souligné.
Il a émis, à cette occasion, le souhait que les réformes engagées ne décevraient pas ni ne contrediraient les attentes citoyennes d’une plus large liberté et d’une meilleure gouvernance.
« L’échec, si échec il y a, ne sera pas celui de ceux qui militent pour la concrétisation de ces idéaux, ni celui de ceux qui y croient », a dit l’ancien haut responsable de la hiérarchie civile et militaire.
M. Nezar a indiqué, par ailleurs, qu’il avait insisté dans son intervention devant les membres de l’Instance sur « la nécessité de restituer à l’Etat sa crédibilité, dans le cadre de ces réformes importantes pour l’avenir du pays ».
« Sans cette crédibilité, la majorité doutera forcément de la pertinence de ces réformes, et ces doutes amoindriront inévitablement l’impact des résultats positifs attendus » de ces consultations.