Le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a souligné mardi à Tunis la nécessité de trouver une solution politique à la crise libyenne dans l’intérêt du peuple libyen et des peuples de la région tout entière.
M. Messahel a indiqué dans une déclaration à la presse au terme de son entrevue avec le Premier ministre tunisien, M. Béji Caïd Essebsi, en marge des travaux de la 15e session du comité de suivi de la coopération bilatérale, que l’Algérie et la Tunisie « partagent la même analyse » concernant la crise en Libye.
Il a insisté à ce propos, sur l’importance de trouver une issue politique entre tous les Libyens sans exclusive, car, a-t-il dit, « tous les Libyens sont concernés par l’avenir de la Libye ». Il est donc nécessaire de mettre fin à cette crise dans l’intérêt du peuple libyen et des peuples de la région tout entière, a-t-il poursuivi.
Il a précisé en outre, que la Libye qui est un pays riche par son histoire et ses hommes est capable de surmonter cette crise, ajoutant que l’Algérie soutenait toute initiative visant un cessez-le-feu et l’entame de négociations entre les Libyens dans le cadre de l’Union africaine (UA), des Nations unies et de la Ligue arabe.
Evoquant la coopération bilatérale, M. Messahel a indiqué que la rencontre a permis de passer en revue les relations de coopération dans les domaines économique, culturel et scientifique. Elle a également été une occasion de se pencher sur les résultats des travaux de la 15e session du comité de suivi de la coopération bilatérale et les moyens susceptibles de l’impulser en adéquation avec les aspirations des peuples algérien et tunisien.
Le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines s’est dit satisfait de la convergence de vues des deux pays concernant nombre de questions importantes, précisant que « de grandes étapes ont été franchies pour ce qui est de la convention relative au séjour et à la libre circulation entre les deux pays ».
Il a d’autre part, fait remarquer que le niveau de coopération et le volume des échanges commerciaux ont été maintenus en dépit de la conjoncture qu’a connue la région. Cela nécessité un effort supplémentaire notamment dans les domaines du tourisme, de l’énergie et des mines, de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, de l’agriculture et enfin de l’investissement et de la petite et moyenne entreprise.